Pour sa seconde édition, le 19 mai, la Foire du livre indépendant à Portneuf (FLIP) a diminué d’ampleur, passant vers de plus petits locaux et un plus petit achalandage. Mais l’organisateur ne s’en fait pas et invoque des bénéfices à cette nouvelle formule.
Le salon a vu son achalandage diminuer en comparaison avec la dernière édition, passant de 256 visiteurs à 60, mais selon Mik Landry, le bilan n’est pas aussi négatif que les chiffres le laissent paraissent.
«En organisant la foire à la bibliothèque de Donnacona, nous nous sommes privés de l’achalandage de l’aréna, mais nous avons gagné un lieu beaucoup plus propice à la littérature», affirme-t-il.
Selon lui, la proximité avec les livres, la clientèle de la bibliothèque et son personnel ont enrichi l’événement. Il croit aussi que l’atmosphère de la bibliothèque a été propice à son bon déroulement.
Les auteurs étaient en moins grand nombre au rendez-vous, une douzaine se sont aussi déplacés alors qu’ils étaient 20 l’an dernier.
Mik Landry espère rebondir l’an prochain en ouvrant la FLIP aux auteurs indépendants d’autres régions. Certains lui en avaient fait la demande cette année, mais le FLIP était réservé aux auteurs de Portneuf.
Bien qu’il n’y ait pas de cégep ou d’université dans le comté, Mik Landry croit que la communauté littéraire de Portneuf a le potentiel d’atteindre une masse critique.
«Je m’inspire de la région de L’Islet qui a commencé aussi modestement que nous et qui aujourd’hui attire plus de 1000 personnes et organise ses événements littéraires sur deux jours», explique-t-il.
Mik Landry a confiance aux artisans littéraires de la région et à la Foire du livre indépendant. «La force du FLIP, c’est qu’il y a des livres de qualité, et ce, pour tous les goûts», conclut-il.
