Le punk est bien vivant et ses amateurs le prouveront en se rendant en masse au Red Bridge Fest les 7 et 8 juin à Pont-Rouge.
Plus de 2000 des 3000 billets de ce premier festival punk dans Portneuf avaient trouvé preneurs le 16 avril. «Il en reste!» assurait Vincent Bussières, membre du trio organisateur, vendredi dernier.
Les Pontrougeois Vincent Bussières et sa conjointe Amélie Guérard, ainsi qu’Anthony Grenier, de Lévis, sont des passionnés de punk. Ils souhaitent réunir des amateurs comme eux dans un événement complètement punk et un brin nostalgique qu’ils veulent aussi familial. «Les punks vieillissent. Ils sont tous rendus près de 40 ans avec des enfants», souligne Vincent Bussières.
«Il n’y a rien de cette ampleur-là qui s’est fait à Pont-Rouge», renchérit l’organisateur, qui souligne l’appui de la Ville «à 100%». Il compare l’événement au Festivent de Lévis pour la qualité de l’expertise et de la logistique.
Le parc Notre-Dame, site de la fête nationale, était un choix naturel pour sa capacité et son accessibilité. Une scène géante y sera installée pour accueillir des groupes comme Face to Face, Ten Foot Pole et Mute, têtes d’affiche du festival. En tout, 11 formations y prendront part, dont les Exhibition, Persistence et Crane. «C’est important pour nous de donner la chance aux groupes de Portneuf de participer à l’événement», affirme Vincent Bussières.
Les trois organisateurs sont même allés à New York il y a quelques semaines rencontrer les musiciens de Face to Face pour régler les détails de leur passage au Québec. Le groupe offrira deux prestations à Pont-Rouge: son album «Big Choice» le vendredi et ses plus grands succès le samedi.
Le premier soir sera un clin d’oeil aux années 1990 avec Face to Face, 10 Foot Pole et Reset. La journée du samedi sera familiale. Il y aura même de la lutte durant les entractes.
Le Journal de Québec a déjà qualifié le Red Bridge Fest de nouvel événement à voir dans la région de Québec en 2019, tout de suite après le Grand Marché.
«Ça va être gros et professionnel. Il faut s’assurer qu’on a une bonne première édition, agréable et sécuritaire», affirme Vincent Bussières encore surpris de l’engouement que suscite «un festival qui n’existe pas».
Et pour finir, une anecdote sur le choix du nom anglais du festival: «On nous appelait les gars de Red Bridge (Pont-Rouge en anglais) lorsqu’on arrivait en secondaire 4 à l’école de Donnacona», explique Vincent Bussières, amusé.
Pour obtenir plus d’information, visiter la page Facebook du festival et lepointdevente.com.
Cet article a été modifié le 6 mai 2019.
