Les réalisateurs étrangers s’imposent au FFPE

Photo de Francis Beaudry
Par Francis Beaudry
Les réalisateurs étrangers s’imposent au FFPE

Après une semaine intense de films, de conférences et d’activités de toutes sortes, ce sont deux réalisateurs étrangers et une équipe de réalisateurs canadiens qui ont remporté les faveurs du jury au Festival de films pour l’environnement à Saint-Casimir.

C’est en l’absence de la plupart des gagnants et devant un public clairsemé que la veuve de Jacques Languirand, Nicole Dumais, a décerné le grand prix Jacques-Languirand au film «Nous ne vendrons pas notre avenir», réalisé par la Française Niki Velissaropoulou.

Le documentaire suit deux jeunes femmes grecques dans leur lutte contre un projet de mine d’or à ciel ouvert qui menace leur ville d’un désastre écologique sans précédent.

Pour le prix du meilleur film étranger, les cinq membres du jury se sont tournés vers le film «Poisson d’or, poisson africain», du réalisateur sénégalais Thomas Grand.

Le documentaire se penche sur l’industrie de la pêche au sud du Sénégal, industrie qui apporte stabilité et prospérité à la région tout en aidant certains autres pays africains à sécuriser leur population.

Le vote populaire s’est tourné vers le film «Métamorphose», de Nova Ami et Velcrow Ripper, qui a remporté le prix du public. Les réalisateurs racontent les nombreuses transformations planétaires qui accompagnent les changements climatiques.

Un autre prix hors concours a été décerné, cette fois par la fondation David Suzuki. Le réalisateur Mathieu Roy a récolté cette distinction pour son film «Les dépossédés».

Documentaire sur la vie des petits agriculteurs québécois dans une ère d’agriculture de masse, «Les dépossédés» explore les nombreuses difficultés liées à cette vocation.

Le réalisateur québécois a également décroché un contrat à la Fondation David Suzuki pour réaliser des capsules sur les énergies de transition, en plus de se voir remettre une copie du livre «Demain le Québec», qui, à partir du film, présente les initiatives de transformation écologique, sociale et technologique qui se comptent par milliers au Québec.

La veuve de Jacques Languirand, Nicole Dumais, a dévoilé le récipiendaire du grand prix Jacques-Languirand, le film «Nous ne vendrons pas notre avenir». Photo – Francis Beaudry
Image tirée du film «Nous ne vendrons pas notre avenir», récipiendaire du prix Jacques Languirand au FFPE. Photo – Francis Beaudry

Partager cet article