Une relâche active à Saint-Basile et Cap-Santé

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Par Denise Paquin
Une relâche active à Saint-Basile et Cap-Santé

Une centaine d’enfants de Saint-Basile et de Cap-Santé partipent cette semaine à leur premier camp de jour de la relâche scolaire.

Les deux villes organisent pour la première fois un camp sous le modèle du camp d’été. En plus d’occuper les enfants, il aidera les parents à concilier travail et famille durant le congé scolaire de fin d’hiver.

Elles ont pu réaliser ce projet grâce à une subvention du ministère de la Famille visant des projets de garde pendant la relâche et la période estivale en 2019. Saint-Basile a obtenu 12 270$ et Cap-Santé, 6291$.

Les deux responsables des loisirs parlent déjà d’une réussite. «Nous avons de 60 à 75 enfants inscrits par jour», dit Hélène McHugh, à Saint-Basile. À Cap-Santé, une trentaine d’enfants sont inscrits pour la semaine, fait savoir Mélanie Tremblay.

Saint-Basile voulait instaurer son camp l’an dernier, mais sa demande avait été refusée, raconte Mme McHugh qui est revenue à la charge cette année. «La subvention était intéressante et l’école et la Ville voulaient s’arrimer pour offrir un seul camp», explique Mélanie Tremblay. Mais dans les deux cas, l’élément déclencheur a été l’intérêt des parents, disent-elles. «C’est sûr qu’on voit que ça répond à un besoin», dit Hélène McHugh.

Les programmes des deux municipalités diffèrent. Ils sont adaptés aux moyens et objectifs de chacune. La subvention financera une partie des salaires des moniteurs et du matériel.

Cap-Santé a opté pour la formule de la semaine tout inclus pour 100$ par enfant. Au programme: sorties aux quilles, au cinéma, au Village Vacances Valcartier et journées d’activités extérieures afin de profiter des infrastructures municipales. En plus des enfants inscrits, les familles sont invitées à se joindre aux groupes lors des sorties de quilles, de cinéma et au Village Valcartier.

Saint-Basile a choisi la formule mixte, à la semaine pour 45$ ou à la journée pour 15$. Chaque journée accueillera entre 60 et 75 enfants. Au programme: initiation circassienne avec le Cirque Nez à nez, journée Lego, sortie à la cabane à sucre, journée nature avec les Petits Primitifs et Course des Tuques au Centre Nature.

«C’est comme un test que nous faisons en même temps», dit Mélanie Tremblay. Le camp de relâche pourrait ainsi être repris l’an prochain en modulant les activités et les coûts.

C’est ce qu’a fait Saint-Raymond qui a été la première dans la région à profiter du programme l’an dernier. Comme la subvention est non-récurrente, la Ville a dû augmenter le coût d’inscription cette année, indique le responsable du camp de la relâche à la Ville de Saint-Raymond, Jimmy Martel.

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