Quatre Neuvillois partiront en Indonésie en janvier pour aider Gilles Raymond originaire de Donnacona dans ses démarches pour combattre la pauvreté sur l’île de Florès.
Yvon et Renée Delisle, de Neuville, préparent un voyage humanitaire de quatre semaines à Wolokoro (le village où vit Gilles Raymond) avec un groupe de six personnes dont Michel Côté et Gaston Paradis, aussi de Neuville. Ils travailleront à un projet en écotourisme développé par Village Monde et enseigneront l’anglais aux Indonésiens qui y travailleront.
Si les autres y sont déjà allés, ce sera un premier voyage pour les Delisle. Ils partiront le 9 janvier. «Nous avons bien hâte d’y aller et de voir sur place le travail que Gilles fait auprès des gens pauvres. Ça va être extraordinaire», a écrit Renée Delisle dans un courriel.
Déjà préoccupé par le manque d’eau dans les villages dans plusieurs pays, Yvon Delisle a été interpelé en 2013 par un article sur Gilles Raymond et son projet d’alimentation en eau des villages sur l’île de Florès en Indonésie. Il a communiqué avec lui alors qu’il était en visite au Québec. «C’est à partir de là que mon aventure indonésienne a commencé avec les prêts d’honneur», explique M. Delisle. Ces prêts accordés à des paysans leur ont permis de cultiver un lopin de terre dans les villages qui ont maintenant l’eau.
Puis, des amis de M. Raymond, dont les Delisle, Michel Côté et Gaston Paradis, ont créé le comité Partenaires de développement – Otonomi en 2015 pour soutenir ses nombreux projets en Indonésie amorcés en 2000.
Le groupe des Delisle travaillera au projet en écotourisme. Le concept consiste à construire trois chalets et un restaurant pour accueillir des touristes à Wolokoro. Les 42 familles du village ont constitué une coopérative qui gérera le projet à la fin de l’hiver. Une campagne de financement pour le projet a été lancée en août dernier. L’objectif est de 48 000$. Il manque 4000$ pour l’atteindre et M. Delisle espère l’avoir en main avant le départ du groupe. Les gens peuvent contribuer au projet en communiquant par courriel à rdelisle@videotron.ca pour avoir les informations et recevoir un reçu fiscal.
Le programme Otonomi fait des petits, indique M. Delisle. La formule les intéresse au plus haut point des leaders de pays en voie de développement, explique-t-il. «Un de nos membres s’est rendu à l’île Maurice l’hiver dernier et les gens qu’il a rencontrés voudraient que nous les aidions à démarrer la même chose chez eux. Un autre pays d’Afrique nous a aussi contactés pour le même sujet», a fait savoir M. Delisle par courriel.