Transports Canada effectue des travaux de forage au quai de Portneuf. Ces travaux constituent une étape nécessaire et importante dans le cadre du programme de cessions des infrastructures portuaires à la Ville.
Les forages seront réalisés jusqu’en octobre sur le quai et dans le fleuve pour déterminer l’ampleur de la contamination des sédiments et des remblais et préciser les coûts de restauration du quai estimés à quelque 25 millions de dollars. Le quai ne doit pas être un cadeau de grec, dit le député fédéral Joël Godin, qui travaille de concert avec la ville dans le dossier.
Depuis une semaine, une barge ancrée à une trentaine de mètres à l’ouest du quai récolte des sédiments. C’est une des nombreuses étapes vers l’acquisition du quai par la ville, explique le député Godin. «On est à mi-chemin de la concrétisation du projet», évalue-t-il.
Le député et la ville veulent le quai au complet, incluant la tête. Il a rappelé qu’il avait déclaré lors de sa campagne électorale qu’il était prêt à s’attacher au quai si un bulldozer voulait le démolir.
M. Godin a répété que Transports Canada offre une bonne collaboration. Il ne sent pas de résistance. «Les conditions sont bonnes, on verra le résultat», a-t-il commenté.
Portneuf n’a jamais cessé de manifester son intérêt pour la prise en charge des installations portuaires de Portneuf depuis 20 ans. La ville a toujours demandé que Transports Canada le lui remette en bon état.
Ottawa a cédé quatre ports de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent à Québec au début du mois d’août. Cette cession est accompagnée d’un chèque de 163 millions de dollars pour que le gouvernement provincial puisse les remettre en état et les gérer.
M. Godin précise que les deux dossiers sont différents. Les quais de l’Est du Québec deviendront la propriété du gouvernement du Québec en 2020 alors que celui de Portneuf sera la propriété de la ville. Elle avait refusé d’acquérir le quai lors du processus de cession du quai au cours des dernières années parce qu’elle ne recevait pas de compensation, explique M. Godin.