Avec le retour du temps chaud reviennent aussi les sports d’été. Pour Julie Paradis, de Pont-Rouge, c’est aussi le retour d’une passion qui la nourrit depuis cinq ans : entraîner les joueurs de soccer du Mustang de Pont-Rouge. La jeune femme originaire de Beauport et installée à Pont-Rouge depuis 11 ans se décrit comme une «sportive, un peu hyperactive». En plus de ses engagements dans le sport, Julie explique avoir bien du mal à s’engager dans divers projets. «J’ai été bibliothécaire à l’école Perce-Neige, je me suis aussi impliquée dans le club sportif à cette même école», ajoute-t-elle. Entraîneuse jusqu’au bout des orteils Avant son aventure avec le club Mustang, Julie Paradis n’avait jamais joué au soccer. Elle n’en connaissait pas les règlements et encore moins comment entraîner une équipe.
Julie Paradis en train d’expliquer le plan de match à son alignement partant. Photo – Francis Beaudry
«Lorsque je suis arrivée à la première pratique de mon fils de l’année, on nous a annoncé que s’il n’y avait pas de “coach” il n’y aurait pas de soccer» – Julie Paradis
Pour récompenser ses efforts, le conseil d’administration du Club de soccer Mustang lui a décerné le prix de bénévole de l’année lors de son dernier gala annuel. Julie Paradis attribue sa réussite à l’encadrement qu’elle a reçu du club depuis qu’elle entraîne. «Au début, j’étais un peu une poule pas de tête sur le côté du terrain parce que c’était mon style d’encouragement. Maintenant je sais un peu plus ce que je fais, je suis plus calme», affirme-t-elle. Inventer du temps En plus de tous ses engagements, Julie Paradis a aussi un emploi. Cuisinière plus de 30 heures par semaines dans un CPE, les journées de Julie sont bel et bien chargées. «Je reviens de travailler vers 14h, je me couche 30 minutes, puis je repars», affirme-t-elle. Julie ne compte pas ses heures, mais c’est facile pour elle d’en consacrer plusieurs par jour à penser à son équipe. «Je prends des notes pour essayer de voir ce que je pourrais faire pour eux, le soir», dit la jeune femme qui dit ne pas pouvoir fermer l’oeil parfois avant d’avoir trouvé la bonne stratégie.