Après avoir été annulée l’automne dernier, la première Foire du livre indépendant de Portneuf (FLIP) a finalement eu lieu le 25 mars. L’appel de la Maison de la littérature portneuvoise a été entendu par 256 visiteurs et 20 auteurs de la région à l’aréna de Donnacona.
Pour Mik Landry, auteur et initiateur du projet, c’est trois ans de travail qui viennent à leur conclusion. «J’ai passé les dernières années à trouver les auteurs, à faire mes recherches pour trouver ces gens-là», explique-t-il.
Dans une formule qui rappelle celle des salons du livre classiques, les auteurs se donnaient l’occasion d’établirs des contacts, une possibilité qui ne se présente pas souvent dans leur travail. «Pour plusieurs, travailler seul c’est le quotidien et c’est ce dans quoi ils sont confortables, on a essayé de créer ça aujourd’hui», explique Mik Landry.
Le FLIP était gratuit pour les auteurs membres de la Maison de la littérature portneuvoise. C’est le seul salon du livre du genre organisé dans Portneuf.
Lise Hébert, auteure de Neuville, dit avoir beaucoup apprécié son expérience. «C’est le plaisir de parler aux gens, parce qu’écrire, c’est un travail solitaire», se réjouit-elle.
Faire découvrir les boîtes de livres
En plus des auteurs et de l’animation, le Centre d’alphabétisation l’Ardoise a présenté son réseau de boîtes à lire, nouvellement lancé dans l’ouest de la région.
Guylaine Légaré, animatrice en alphabétisation à l’Ardoise, a louangé le concept basé sur l’échange de livres. «Ce qui est le fun, c’est de voir le respect du principe d’échange, que l’on remplace toujours un livre qu’on prend par un autre qu’on replace», explique-t-elle.
En tant que formatrice en alphabétisation, Guylaine Légaré croit que les auteurs présents au Flip ont de bonnes raisons d’être fiers de présenter leurs ouvrages «C’est trippant de voir des gens réaliser leur rêve», s’enthousiasme-t-elle.
Selon Mik Landry, plusieurs auteurs ont déjà confirmé leur présence pour l’an prochain. Le succès de cette année motiverait M. Landry à répéter l’événement l’an prochain.
Quant au concours littéraire qui a avait été lancé l’an dernier puis reporté, il a été carrément annulé faute de participants, a fait savoir M. Landry. «Nous allons repenser la formule, et possiblement prendre un virage vers la participation de la jeunesse puisque nous croyons qu’il y aura un manque flagrant en littérature si une relève n’émerge pas», dit-il.