Aliksir s’agrandit… à Saint-Tite

Aliksir s’agrandit… à Saint-Tite

Le fabricant d’huiles essentielles Aliksir investit 2 M$ pour faire peau neuve et s’installer à Saint-Tite en 2018. Un projet de 2M$ est en marche et de nouveaux emplois seront créés, dit la présidente-directrice générale d’Aliksir, Lucie Mainguy. «Il fallait faire grandir l’entreprise et les conditions n’étaient pas favorables dans Portneuf», déclare la PDG d’un des fleurons industriels portneuvois. Aliksir extrait, transforme et commercialise des huiles essentielles depuis maintenant près de 30 ans et la popularité grandissante des produits stimule son développement, explique Mme Mainguy. «On s’en va où ce sera plus facile», dit-elle. Aliksir a étudié plusieurs sites dans la région, mais a finalement opté pour Saint-Tite qui offre plusieurs avantages en raison notamment du statut de région ressource de la Mauricie. Mme Mainguy cherchait un site industriel avec des activités compatibles aux siennes et elle admet que les avantages fiscaux consentis aux entreprises qui s’installent dans les régions ressources ont pesé dans la balance.

La PDG d’Aliksir, Lucie Mainguy.
Photo – Archives
Mme Mainguy dénonce aussi la lenteur administrative et les contraintes règlementaires pour expliquer son déménagement. Aliksir tentait d’avoir un permis d’agrandissement depuis deux ans et demi à Deschambault-Grondines, raconte-t-elle. Le zonage agricole était en cause. Puis, le maire de Saint-Marc-des-Carrières l’a approchée pour s’installer dans la nouvelle partie du parc industriel, mais elle ne s’est pas sentie la bienvenue, commente-t-elle. Aliksir construira une nouvelle fabrique d’huiles essentielles très moderne dans le parc industriel de Mékinac pour faciliter l’expansion de la production et se rapprocher de son approvisionnement en ressources forestières, explique Mme Mainguy. La production sera axée sur l’économie circulaire et le développement durable constituant un débouché intéressant pour les résidus de l’industrie forestière. Mme Mainguy souligne toutefois qu’elle conservera certaines activités à Grondines qui a vu naître l’entreprise. «On reste attachés à Grondines», lance-t-elle. L’activité agricole se maintient et se développe. La vieille grange sera refaite à neuf et la boutique qui accueille actuellement 6000 visiteurs par année se relocalise en avant-plan, plus près des gens, a-t-elle annoncé.  

Partager cet article