Geneviève Gourdeau est une maman qui s’inspire de ses filles et de leurs amies pour écrire une nouvelle série de romans pour les jeunes de 9 à 12 ans. Son premier est en nomination pour le prix Cécile-Gagnon remis au meilleur premier roman jeunesse au Québec. Geneviève Gourdeau, de Neuville, ne manque pas d’inspiration pour ses histoires qui mettent en vedette la jeune Gaby dont la série porte la nom et qui sont publiées chez Bayard Canada. Pour son premier roman jeunesse «Une rentrée de Kiwi» qui vient de sortir, cette mère de trois enfants, dont une à l’âge de Gaby, raconte une histoire remplie de rebondissements qui plaira aux jeunes lectrices. «Il faut que ce soit authentique pour garder l’intérêt, explique l’auteure. Le gros défi est de reprendre les expressions des jeunes et d’avoir un ton juste». Cela l’amène à replonger dans son enfance de petite fille de 10 ans. Gabrielle (Gaby) Paradis entre en 5e année alors que sa meilleure amie de toujours, Noémie, vient de déménager. La rentrée est difficile. Gaby doit se faire un autre cercle d’amis. Heureusement, Thomas, récemment arrivé de Nouvelle-Zélande, vient habiter l’ancienne maison de Noémie avec sa mère et son frère jumeau et quand il sourit, le cœur de Gaby bat la chamade. Le volume 1 a été publié cet automne et les tomes 2 et 3 sortiront en même temps à l’hiver. Mme Gourdeau le présentera au Salon du livre de Montréal du 15 au 20 novembre où l’Association des jeunes écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ) décernera le prix Cécile-Gagnon 2017. Elle participera aussi à celui de Québec au printemps avec ses trois romans. L’écrivaine veut faire passer un bon moment aux jeunes filles et les garçons adorent aussi le roman. Chaque livre couvre une période de deux à trois mois. Le premier compte 152 pages. Geneviève Gourdeau écrit depuis qu’elle est toute petite. Pour le plaisir, puis pour son travail. Avec trois enfants, cela lui a demandé beaucoup de discipline, raconte-t-elle. Elle a d’abord écrit une histoire pour adolescent et l’a envoyée à plusieurs éditeurs sans succès. Finalement, elle a eu des nouvelles de Bayard en début d’année. L’éditeur aimait son style d’écriture, mais recherchait plutôt des histoires pour jeunes filles, explique l’auteure. Bayard vend beaucoup dans les écoles. Les élèves de 4e et 5e année constituent son public cible.