Le maire sortant et candidat à la mairie à Sainte-Christine-d’Auvergne, Raymond Francoeur, veut continuer les projets entrepris et il se présente comme «une valeur sûre» pour le faire. M. Francoeur, qui a été maire de Sainte-Christine de 2001 à 2007 et depuis 2013, se définit comme le plus expérimenté des trois candidats à la course pour le poste. Il signale que ses deux opposants, Lindsay Gagnon et Dominique Martineau, n’ont même pas occupé de postes de conseillers municipaux. Selon Raymond Francoeur, sa candidature représente une valeur sûre. Il affirme que son expérience en politique a été utile au conseil municipal afin que les dossiers progressent. Le maire sortant reconnaît qu’il y a eu des turbulences à la Municipalité lors des dernières années. «Au conseil ça a brassé, sans mon expérience, c’aurait été la Tour de Babel» a-t-il imagé, soulignant que sa candidature pour un autre mandat a été appuyée par chaque conseiller en place. M. Francoeur estime de plus que malgré les départs d’employés au sein de l’administration, la Municipalité a réussi à avancer et que le résultat est très positif. L’ex-député adéquiste veut continuer les dossiers entrepris, dont l’application du deuxième Plan stratégique de développement de Sainte-Christine et les travaux de voirie. Il veut poursuivre la gestion des finances municipales de façon similaire. M. Francoeur évalue que le compte de taxes est plus bas au final en 2017 qu’il ne l’était en 2013. «En quatre ans, il y a eu une baisse de taxes de 75¢ à 60¢ du 100$ d’évaluation», a-t-il souligné. Le maire sortant est fier aussi de la municipalisation des rues du domaine Les Boisés de l’Apéro et de la centaine de terrains résidentiels qui s’y trouvent avec une taxe de secteur. M. Francoeur soutient que Sainte-Christine-d’Auvergne est la municipalité de la MRC avec le plus fort potentiel de croissance au cours des prochaines années, citant une étude de l’Université Laval. S’il est élu, il prévoit continuer le «travail de longue haleine» visant à ramener des commerces de services dans le village.
Sainte-Christine-d’Auvergne: Raymond Francoeur valorise son expérience
