Après avoir laissé planer le doute sur ses intentions, c’est avec conviction que Daniel Dion sollicite un nouveau mandat à la mairie de Saint-Raymond. «J’ai rempli toutes mes promesses», déclare l’homme d’affaires à la retraite. Il sollicite un troisième mandat pour réaliser des projets «essentiels», comme la caserne et le garage municipal. «Ce sont ces projets-là, entre autres, qui me motivent à continuer», déclare-t-il. Ces projets seront menés de façon serrée, assure-t-il. «On veut baisser le coût et l’emprunt», affirme le maire qui rappelle que le gouvernement a approuvé le financement et les subventions de ce projet de 8,4 M$. À son adversaire qui l’attaque sur la taxation, Daniel Dion réplique qu’elle suit l’indice du coût de la vie et l’indexation au rôle d’évaluation foncière. «En 2016, la hausse a été de 0,6%, dit-il. Saint-Raymond est l’une des villes de centralité les mieux gérées. La dette n’a pas augmenté. C’est ce qui fait qu’on peut faire des projets.» Le développement résidentiel a connu un nouvel élan sous sa gouverne. «Nous avons une bonne rétention des jeunes. Les écoles sont pleines», fait-il remarquer. «On veut continuer à développer pour que les jeunes demeurent. La nature et la Vallée Bras-du-Nord en attirent de plus en plus», affirme le maire sortant. Il rappelle que l’électrification du rang Saguenay s’amorce. La ville mène aussi le dossier d’une coopérative d’habitation qui offrira du logement abordable aux aînés. M. Dion se réjouit du réaménagement du 3e étage de l’hôpital. Avec le comité santé, il veut maintenir la pression et a confiance de voir le ministère de la Santé instaurer les services d’hémodialyse et de chimiothérapie attendus, sans oublier le «taco». M. Dion insiste sur la nécessité de trouver des médecins, ajoutant que la région doit se comparer, notamment à Charlevoix, et revendiquer les services de santé auxquels elle a droit. Il souhaite que sa ville crée des emplois pour les jeunes, mais que Saint-Raymond doit d’abord séduire les travailleurs actuels. «La moitié des gens qui travaillent à l’hôpital habitent à l’extérieur», illustre-t-il. Parc industriel Daniel Dion mise sur le développement du parc industriel no 2. «Mon but c’est que dans quatre ans on ait créé 200 à 300 emplois», affirme-t-il. Deux nouvelles rues ont été ouvertes et la ville est en voie d’installer un réseau d’égout, une condition exigée par les entrepreneurs. «On aimerait ça des grosses entreprises, reconnaît le maire sortant, mais Saint-Raymond n’est pas la Beauce.» Voie de contournement Parlant de la Beauce, Daniel Dion réaffirme le besoin pour ses concitoyens et les entreprises d’une voie de contournement pour améliorer la fluidité du trafic vers l’autoroute 40. Il ne veut pas de chicane avec Pont-Rouge: «On ne veut pas faire comme à Beauceville où l’autoroute passe à 5 kilomètres de la ville, déclare-t-il. Il faut s’assoir et travailler ensemble et en faire un dossier régional.»
Le maire sortant de Saint-Raymond, Daniel Dion, motivé par les projets
