Mairie de Saint-Léonard: Archill Gladu prône le changement

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Par Steeve Alain
Mairie de Saint-Léonard: Archill Gladu prône le changement

Conseiller municipal sortant à Saint-Léonard, Archill Gladu croit que la Municipalité a besoin d’un vent de changement à la mairie et il se dit prêt à relever le défi. M. Gladu a mûri sa décision durant deux ans avant de se lancer dans la course face au maire sortant Denis Langlois en poste depuis plus de 20 ans. «Je n’ai pas peur de relever des défis. C’est un bon adversaire avec beaucoup d’expérience. Mais des fois, [être en poste] trop longtemps, ce n’est pas toujours bon», affirme celui qui croit qu’une limite de deux à trois mandats devrait être fixée pour un maire. M. Gladu, âgé de 53 ans, réside à Saint-Léonard depuis 13 ans. Il a occupé le poste de pro-maire et a siégé durant deux années au conseil de la MRC durant ses huit ans comme conseiller. Archill Gladu soutient qu’un vote pour lui est un vote pour un vent nouveau à tous les niveaux. Il veut combattre l’idée que les élus s’éloignent de plus en plus de la population en étant proche des citoyens qu’il invite à s’impliquer plus dans leur communauté. Selon lui, un maire doit avoir une vision large, ne pas avoir peur des nouvelles idées et être à l’écoute des citoyens. «On n’a pas la science infuse. C’est un devoir d’écouter l’autre», a-t-il souligné. M. Gladu se présente comme indépendant, mais il dit avoir la même vision, les mêmes sensibilités que les candidats aux postes de conseiller Sonia Fiset, Rose-Line Lavoie, Marie-Ève Moisan et Martin Charrette. S’il est élu, M. Gladu veut amener d’autres petites entreprises à s’établir à Saint-Léonard. Il laisse la porte ouverte à tous types de projets d’entreprises. «Entreprises technologiques, biomasse, il faut avoir des horizons très larges», a-t-il mentionné. Le candidat entend travailler aussi à attirer des jeunes familles et à «trouver des moyens d’occuper nos jeunes». «Toutes les options sont ouvertes pour améliorer la qualité de vie à Saint-Léonard», a-t-il ajouté. M. Gladu croit qu’il faut également avoir une vision régionale avec la MRC pour des projets.  

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