Guillaume Vézina l’affirme d’emblée : il ne promet pas de grands projets à ses concitoyens de Saint-Basile. Ce qu’il leur propose, c’est de recréer une communauté dynamique en misant sur des atouts qu’elle possède déjà. «Je n’avais pas d’aspiration politique. Je le fais pour ma place. Je veux remettre la machine dans le sens du monde, faire mieux avec ce qu’on a», résume Guillaume Vézina, un professeur en génie civil au Cégep Limoilou. L’homme de 42 ans, qui a été très engagé dans les loisirs dans sa jeunesse, surtout dans le baseball, affirme avoir maintenant la disponibilité pour devenir maire. Le candidat se désole de voir des infrastructures, tel le Centre Nature, sous-utilisées, et des projets de commerces pointer alors que ceux qui existent peinent à atteindre leur plein potentiel. Il est aussi préoccupé par des questions sociales, comme le remplacement du médecin. «Tout le monde est inquiet du moment où il prendra sa retraite. C’est un très grand défi d’attirer un médecin», affirme celui qui a transformé sa maison en bigénérationnelle pour accueillir ses parents. Ce qui l’attriste c’est d’entendre les parents de jeunes familles lui confier que si le prix des maisons les a attirés à Saint-Basile, c’est l’absence de vie communautaire stimulante qui les fera partir. «On ne se le cachera pas, il y a une vague de mécontentement à Saint-Basile. C’est la raison pour laquelle il y a des candidats à la mairie et aux postes de conseillers», dit M. Vézina qui se décrit comme la personne «à qui les gens demandent : “Qu’est-ce qu’on peut faire ?”» À cela, il répond qu’il faut «redonner la table aux conseillers, tirer profit de leurs idées». «Il faut une refonte complète du fonctionnement municipal pour avoir un conseil transparent et proactif», affirme-t-il. Il veut être à l’écoute des citoyens, il propose de réduire les délais dans l’application de la juridiction municipale et tient par-dessus tout à ne pas hausser le compte de taxes. Il veut s’engager dans une refonte des loisirs afin de hausser leur qualité et l’achalandage des jeunes et moins jeunes.
Guillaume Vézina veut «faire mieux avec ce qu’on a»
