Le député fédéral libéral Jean-Claude Poissant a fait un arrêt au CRSAD le 12 octobre pour annoncer des subventions pour deux projets de recherche, dont un se termine après trois ans. Jean-Claude Poissant, secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Lawrence MacAulay, a annoncé à Deschambault des subventions de plus de 848 600$ pour des études visant à améliorer la productivité dans la culture des canneberges et dans le secteur laitier. Un montant de plus de 183 000$ a été accordé pour une recherche qui vise à accroître l’efficacité pollinisatrice des abeilles dans la culture de canneberges par une meilleure méthode de nourrissage des abeilles. Le député Poissant a mentionné que le secteur québécois de la canneberge a engendré des recettes commerciales de plus de 80 M$ en 2016 et plus de 30 M$ en exportations. «Le projet de recherche permettra aux producteurs de canneberges d’être plus compétitifs», a-t-il mentionné. Selon le député de La Prairie, les exportations de canneberges iront en augmentant avec l’Accord Canada – Europe qui réduit les droits de douane de 17% dans ce secteur. Le projet de recherche avec les abeilles a été amorcé il y a trois ans et il se termine actuellement, a indiqué le directeur général du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD), Pierre Baril. Une subvention de plus de 665 500$ pour une étude des meilleures méthodes de fabrication de litières recyclées à base de fumier a aussi été annoncée. L’analyse vise à déterminer les meilleures façons de faire en tenant compte du bien-être des animaux, des travailleurs et de la salubrité des produits. Le projet d’une durée de trois ans est amorcé. Pour le président du CRSAD, Jean-Paul Laforest, les deux projets auront des retombées environnementales positives. Il a ajouté que les activités de recherche du CRSAD associées à des partenaires ont des retombées immédiates sur la société. Selon M. Laforest, les projets de recherche contribuent à la formation de plusieurs étudiants universitaires. «Il s’agit du plus grand transfert technologique du Centre», a-t-il affirmé. D’autres partenaires sont associés aux deux projets soutenus par Agriculture et Agroalimentaire Canada.