Trois artistes, trois Saint-Raymond

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Trois artistes, trois Saint-Raymond

Les peintres Stanislas Stronikowski, Claudette Julien et Gino Carrier ont eu l’idée de faire découvrir leur ville, Saint-Raymond, à l’occasion de son 175e anniversaire. L’exposition collective «Racines» nous la fait voir sous trois angles bien différents. «Cette exposition est l’aboutissement de plusieurs mois de préparation», a tenu à souligner le coordonnateur à la culture Étienne St-Pierre, lors du vernissage de cette exposition à trois voix le 15 septembre, invitant le public à la découvrir. L’intérêt de l’exposition «Racines» est de découvrir trois facettes de Saint-Raymond à travers le regard d’artistes qui connaissent très bien leur sujet et dont le le style est très différent. Claudette Julien s’est attardée à reproduire l’habitat, le patrimoine culturel. Elle crée, par exemple, une courtepointe colorée de fours à charbon, cet élément typique de l’endroit. On sent le froid mordant qui saisit une rue Saint-Joseph quasi déserte en plein après-midi d’hiver. La peintre croque des points de vue sur des paysages à travers des fenêtres.

Le peintre Gino Carrier illustre la vie des gens de Saint-Raymond, comme dans ce tableau «Ti-Paul pleume ses lièvres».
Gino Carrier, lui, expose sa passion pour le Raymondois et la Raymondoise. Ses tableaux montrent les gens dans leurs activités quotidiennes d’un passé pas si lointain. Des portraits aussi. C’est sans compter son diaporama qui regroupe toutes les affiches de sa série «Historicas» qu’il a réalisées pour le 175e. Des familles et des commerces lui ont ouvert leurs archives photographiques, dont il a tiré des trésors, affirme-t-il.
Le tableau «La côte de bois mou» témoigne de l’amour que Stanislas Stronikowski porte au paysage forestier de Saint-Raymond. Photo – Denise Paquin
Enfin, Stanislas Stronikowski nous amène dans les forêts de Saint-Raymond, un lieu familier pour le pêcheur qui «court les lacs et les rivières» depuis 40 ans. L’artiste a troqué la rationalité des oeuvres conceptuelles de sa jeunesse pour une émotion quasi nostalgique émanant de la contemplation de «paysages extraordinaires». Son travail de la couleur est remarquable. L’exposition se poursuit jusqu’au 27 octobre au centre multifonctionnel, du lundi au vendredi, de 9h à 16h, et jusqu’à 13h le vendredi. Les artistes seront présents lors des Journées de la culture les 30 septembre et 1er octobre.          
Claudette Julien a peint «La rue Saint-Joseph» en plein hiver, à contrejour. Au loin se profile le Mont-Laura. Photo – Denise Paquin
           

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