Les paroissiens préoccupés par les fusions

Les paroissiens préoccupés par les fusions

Les paroissiens sont préoccupés par ce qui arrivera à leur argent, à leur église, à leur curé et à la messe du dimanche avec le regroupement des paroisses dans l’est et le nord de Portneuf le 1er janvier 2018. «Ce sont toutes des questions légitimes», dit en entrée de jeu la présidente des comités de transition, Soeur Doris Lamontagne, qui a présenté le projet de regroupement la semaine dernière. «Vous avez le droit d’être en colère, peinés et inquiets», a poursuivi la religieuse devant les 80 paroissiens qui ont assisté à la première des quatre rencontres d’information sur la création des nouvelles paroisses Saint-Raymond-du-Nord et Bienheureuse-Mère-Saint-Louis le 5 septembre. Des rencontres ont aussi eu lieu à Saint-Raymond et Donnacona. Partage La paroisse  Saint-Raymond-du-Nord englobera quatre paroisses actuelles et la paroisse Bienheureuse-Mère-Saint-Louise six. Selon le scénario établi, les anciennes paroisses conserveront 80% leur surplus et en mettront 20% dans un fonds commun. Selon Sr Lamontagne, les paroisses partagent déjà des frais. Le curé Gilles Laflamme craint que cessent les campagnes de financement pour les paroisses si une partie est mise en commun. Les revenus provenant d’une collecte pour un projet spécifique non récurrent resteront en totalité à la paroisse. La moitié des revenus des paroisses vont aux dépenses pour la bâtisse, dit la religieuse. Elle n’a pas voulu s’avancer sur les risques de fermeture des églises. Quelques paroisses sont encore capables de survivre pendant quelques années s’il ne survient pas d’imprévus majeurs. Tout est précaire, constate-t-elle. Les revenus sont en baisse. Les jeunes se font rares dans l’église et cela se reflète sur la capitation. Elle a souligné que le partenariat peut être une solution comme à Neuville. Services de proximité Le siège social administratif de la nouvelle paroisse Bienheureuse Mère St-Louis sera situé Donnacona, mais les paroisses garderont leurs services de proximité. Les nouvelles paroisses n’auront qu’une seule équipe pastorale quelque part en 2018. Elles auront un curé qui sera nommé à l’été 2018. En attendant, le curé Laflamme devrait assurer la transition. On ne peut prédire les horaires des messes dominicales avec un prêtre. L’âge moyen des curés est de 72 ans dans le diocèse de Québec. Ceux qui ont moins de 60 ans se comptent sur les doigts des mains, dit Sr Lamontagne. On tente de faire appel aux prêtres étrangers. Le curé Gilles Laflamme a convenu qu’il était légitime pour les paroissiens de vouloir une messe le dimanche, mais les prêtres sont débordés. L’élection du premier conseil de Fabrique aura lieu en janvier 2018. On suggère qu’il y ait un marguiller par milieu.

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