Les gros saumons remontent la Jacques-Cartier

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Par Denise Paquin
Les gros saumons remontent la Jacques-Cartier

Comme prévu, l’année 2017 est marquée par le retour des grands saumons, tout comme l’a été l’année 2016. C’est ce dont témoignent les données, à mi-saison, de la montaison enregistrées par la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC). En date du 8 août, 356 saumons avaient remonté la passe migratoire de Cap-Santé. De ce nombre, 235 sont de «gros» saumons, soit des redibermarins, et 121, des madeleineaux. «On est satisfait, car ça correspond à nos attentes en fonction des résultats des années 2012-2013», explique le directeur de projet Michael Leblanc. Le retour de gros saumons est aussi «un bon signe pour la reproduction» puisque gros saumon rime avec plus d’oeufs fécondés, ce qui devrait se traduire par des saumoneaux plus nombreux à la dévalaison. La remontée de 404 grands saumons, sur un total de 609, avait fait de l’année 2016 la meilleure année depuis 2012 et la deuxième depuis 2000 à ce chapitre. Une arrivée remarquée La remise à l’eau des saumons capturés à la passe migratoire de Cap-Santé est aussi une attraction au potentiel sous-estimé, a-t-on pu constater le 30 juillet dernier. L’arrivée du camion de transport de la CBJC a attiré plusieurs curieux à la rampe de mise à l’eau du parc du Grand-Héron à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Benjamin Rancourt, responsable du transport, n’avait que deux poissons à déposer dans la rivière. Mais il faut voir avec quelle ardeur ces puissants poissons sortent du filet pour ensuite glisser librement dans la rivière Jacques-Cartier. M. Rancourt a répondu à plusieurs questions sur le saumon et son transport, qui permet de franchir l’obstacle infranchissable que constituent les barrages de Pont-Rouge. Il sera possible aussi l’an prochain de retourner à la passe migratoire de Cap-Santé. Celle-ci est fermée pour une troisième année d’affilée, cette fois non pas en raison de la reconstruction du barrage de Donnacona, mais en l’absence d’activité d’interprétation, indique Michael Leblanc. La situation devrait revenir à la normale l’an prochain, indique-t-il. Ceux qui veulent en savoir plus peuvent consulter le site Internet de la CBJC.

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