Les bouées ont déjà un effet positif au lac Sept-Îles

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Les bouées ont déjà un effet positif au lac Sept-Îles

À peine installées, les bouées qui balisent des zones sensibles du lac Sept-Îles, à Saint-Raymond, ont déjà contribué à réduire la vitesse dans ces secteurs névralgiques.

Le maire Daniel Dion et la présidente de l’Association des propriétaires du lac Sept-Îles (APLSI), Claire Lessard, ont remarqué une différence depuis la pose des bouées de signalisation en juillet.

«Ça a déjà des effets sur le lac. On le voit. On est contents des bouées», a confirmé le maire Dion, lui-même un résident du lac. «Absolument!» lance Mme Lessard. Beaucoup de gens ont eu l’information et ils la respectent. C’est sûr qu’il y a des irréductibles, c’est pour ça qu’on veut les outils nécessaires.»

Les 20 bouées portant l’inscription «Pas de vagues» ont été ancrées en juillet dans une douzaine de zones peu profondes, où la vitesse peut être dangereuse et où les vagues causent l’érosion des berges.

La Ville les a achetées, au coût de 13 000$, et l’Association s’est chargée de l’installation. Certaines ont été ancrées, par exemple, à l’entrée du lac aux Chiens et de la baie Vachon, devant Camp Portneuf et à la descente de bateaux du club nautique.

Le nouveau système de balisage est aussi bien vu par les résidents. Au moins 98% des gens qui ont assisté à la consultation publique le 9 juillet se sont dits en faveur ce cette action, affirme Claire Lessard. «Et ils souhaitent que le processus se poursuive», ajoute-t-elle.

La rencontre visait à consulter les résidents sur la demande de restriction de la navigation que Saint-Raymond compte déposer en septembre à Transport Canada. Elle a attiré 180 résidents du lac Sept-Îles et de lac des Aulnaies. «On est extrêmement contents de la participation des gens. C’est ce dont on avait besoin», affirme la présidente de l’APLSI Claire Lessard

Saint-Raymond a ainsi franchi une autre étape dans le processus de dépôt d’une demande en vertu du Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments (RRVUB). Le projet couvre également le lac des Aulnaies, où se trouve un bon nombre de bateaux à moteur, et le lac au Chien, tous deux tributaires du lac Sept-Îles.

«C’est un processus pour prouver au fédéral que c’est un besoin», dit Mme Lessard qui souligne que 800 lacs ont appliquent une réglementation sur la vitesse.

Partager cet article