La nageuse Karina Petit s’en va aux Jeux du Canada

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Par Denise Paquin
La nageuse Karina Petit s’en va aux Jeux du Canada

Karina Petit est fébrile: la nageuse de Pont-Rouge part à ses premiers Jeux du Canada en août à Winnipeg.

L’adolescente s’est taillé une place dans l’équipe du Québec lors du championnat provincial AQUAM AAA à Montréal début avril.

Elle a remporté la médaille d’argent au 50 m libre (27.59 s) et au 200 m libre (2:15.30). Elle a établi de nouvelles marques sur ces distances et au 100 m libre (1:00.76), en plus de rafler le bronze au 100 m dos (1:08.16).

Qu’a-t-elle fait pour battre ses temps? «J’ai mis mon nouveau maillot long!» lance-t-elle en riant. «Mais je crois que c’est plus psychologique qu’autre chose», ajoute-t-elle.

Seule membre du Club UNIK parmi les 395 nageurs, Karina avoue avoir senti la pression. «Oui, j’étais vraiment stressée», dit-elle. En plus de l’appui de l’entraîneuse Alexandra Palascios, elle s’est concentrée. «Quand je suis en compétition, je suis dans ma bulle», explique celle qui a fait ses classes au sein du programme Espoirs vers les Jeux du Québec en 2015-2016.

Mesurer 1,73 mètre (5 pieds 8 pouces) est aussi un avantage, reconnaît l’athlète qui a eu 15 ans le 22 mai. «Pour mon âge, je suis grande, affirme Karina. C’est un avantage, car tu pousses plus d’eau à chaque traction que tu fais», explique-t-elle.

Cette sélection s’accompagne quand même d’une déception: «Ça m’a vraiment déçue de ne pas être sélectionnée pour le dos, alors j’ai tout donné pour le crawl et j’ai été sélectionnée», raconte-t-elle.

Une équipe de 12 filles et 12 garçons représentera le Québec à Winnipeg. Karina ne connaît pas les épreuves auxquelles elle va participer. «C’est sûr que je vais essayer d’améliorer mes temps», dit celle qui a fait sa première apparition au niveau national aux championnats de l’Est Speedo en 2016.

Karina s’entraîne depuis sept ans avec l’UNIK, à raison de 12 heures par semaine. Elle étudie en secondaire 3 à Donnacona. Elle pourrait être la nageuse de l’UNIK qui prendra le relais d’Audrey Lacroix et de Katerine Savard? «C’est sûr que je veux essayer de me rendre le plus loin en natation», dit celle qui est soutenue, comme ses prédecesseures, par les bourses de la Fondation du sport amateur de Portneuf.

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