Le quai de Portneuf n’a pas encore trouvé preneur et la ville tente sa chance auprès de Transports Canada qui est maintenant prêt à le donner. Transports Canada n’a pu vendre son quai et passe à la phase de cession. Portneuf a signifié son intérêt en mars et a réactivé son projet de développement récréotouristique, a confirmé le maire Nelson Bédard. La ville a de grands projets pour le quai et ses alentours. Son plan présenté en 2015 a été mis sur la glace devant l’incertitude quant à l’avenir du quai. Selon le maire, la ville démontre un intérêt, mais examinera les conditions de cession avec ses partenaires régionaux. Deux groupes avaient manifesté leur intérêt lors de la période de vente, mais malgré des délais importants, aucun ne l’a acquis. La ville a été tenue dans l’ignorance tout au long du processus de transfert et ne sait toujours pas quels ont été les groupes impliqués et la raison de leur retrait. Projet de cale sèche Le propriétaire de l’entreprise Mécanarc, dans le parc industriel de Portneuf, a présenté à la ville au début du mois d’avril un projet de construction d’une cale sèche dans la marina. Angelo Marcotte est aussi propriétaire de Méridien Maritime, à Matane, spécialisée dans la construction et la réparation navale. Selon le maire Bédard, «le projet est trop embryonnaire pour que la ville prenne position» et elle garde le cap sur le développement touristique. Angelo Marcotte dit qu’il a fait trois esquisses de son projet et aurait souhaité que les élus ne ferment pas la porte immédiatement. Selon lui, les citoyens se sont montrés intéressés et le projet suscite un débat. L’entrepreneur souhaite que le dossier suive son cours. Certaines activités sont plus rentables que d’autres, dit-il, et différentes avenues sont possibles pour faire cohabiter la marina et une cale sèche. Selon M. Marcotte, le projet de cale sèche est un des nombreux projets qu’a son entreprise. Angelo Marcotte a voulu construire une cale sèche au port de Gros-Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, mais il a abandonné le projet en 2014 après quatre ans blâmant Transports Canada pour son inaction. Le projet évalué à l’origine à 35 M$ devait faire travailler près d’une centaine de personnes.