Un père à la rescousse de son fils

Un père à la rescousse de son fils

Alain Albert se bat quotidiennement avec le syndrome du stress post-traumatique depuis son retour de mission en Afghanistan en 2004. Son père Michel veut l’aider à acquérir un chien d’assistance qui représente «sa bouée de secours».

Michel Albert aide son fils souffrant du syndrome du stress post-traumatique pour avoir un chien d’assistance qui représente sa dernière chance de pouvoir atténuer ses symptômes.
Alain Albert était infirmier-ambulancier depuis une dizaine d’années dans les Formes armées canadiennes lorsqu’il a été envoyé en Afghanistan pour une mission de six mois. Les horreurs qu’il a vues dans l’exercice de son métier l’ont traumatisé. Il est revenu complètement défait après quatre mois et demi. Depuis son retour, le militaire est dysfonctionnel, dit son père Michel Albert, qui est directeur des ressources humaines chez Freneco à Portneuf et président de la Chambre de commerce de l’Est de Portneuf. Il est devenu solitaire et a beaucoup de difficultés à être en public. Il fait régulièrement des cauchemars et prend beaucoup de médicament, explique M. Albert, qui avoue s’être conditionné à recevoir un appel lui annonçant le suicide de son fils. Malgré les efforts d’Alain pour obtenir de l’aide, les démarches ont toujours été compliquées et infructueuses et il n’a pas la capacité de les poursuivre. Les traitements médicaux lui ont apporté très peu de soulagement et l’aide qu’il a obtenue se limite principalement à la médication et au soutien psychologique. Son père lui a proposé de parrainer sa collecte de fonds pour acquérir un chien d’assistance spécialement entraîné pour accompagner des personnes atteintes du syndrome du stress post-traumatique. «Depuis que nous avons commencé les démarches pour obtenir le chien, je ne reconnais plus mon gars», souligne M. Albert. Alain a pris contact avec l’organisme «Les chiens Togo» qui se spécialise dans l’entraînement de ces chiens d’assistance. Un chien bien entraîné peut intervenir pour réconforter un humain lors d’une attaque de panique. Il pourrait le réveiller et le rassurer lorsqu’il fait ses cauchemars, dit M. Albert. Les démarches d’acquisition, d’entraînement et de suivi coûtent 11 000$. MM. Albert ont déjà amassé 1400$. La campagne a bien commencé, mais l’inquiétude d’Alain Albert s’est réinstallée lorsque lorsque les dons ont ralenti. Le rôle de Michel Albert est de gérer les dons faits par l’entremise du site www.michelalbert.net. M. Albert veut aussi organiser quelques activités-bénéfices comme un souper spaghetti. Il a déjà plusieurs partenaires, mais cherche toujours un lieu où les tenir.

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