La 33e édition d’Expo Habitat a attiré plus de 50 000 visiteurs du 22 au 26 février à Expo-Cité à Québec. Pour plusieurs entreprises de Portneuf, ce salon, qui se déroulait sous le thème «La maison dans tous ses états», est un rendez-vous à ne pas rater. En effet, elles y remplissent une partie de leur carnet de commandes annuel. La scierie Éloi Moisan, de Saint-Gilbert, est présente à Québec depuis une douzaine d’années, dont trois à Expo Habitat. Elle y fait la promotion de ses lambris d’intérieur et de son mélèze, bois toujours méconnu malgré ses grandes qualités. «Nos produits ne sont pas vendus en quincaillerie, alors c’est l’occasion de les faire connaître», explique François Moisan, un des copropriétaires de l’entreprise. Le salon était à peine terminé que le téléphone a commencé à sonner, témoigne M. Moisan. «Les gens ont vu le produit, ils ont peut-être visité notre site Internet, maintenant, ils veulent des prix», explique-t-il. Éloi Moisan vise les entrepreneurs qui font de la construction ou de la rénovation de maisons. Mais ils touchent aussi directement les particuliers. En connaissant leur gamme de matériaux, ils pourront en faire la demande auprès de leur entrepreneur. Pour l’entreprise, les salons de l’habitation de Québec et de Trois-Rivières, qui aura lieu dans trois semaines, sont vitaux. «On y fait toujours une bonne part de notre chiffre d’affaires et les répercussions s’étendent sur toute l’année», indique François Moisan. La Ville de Saint-Raymond est aussi une habituée d’Expo-Habitat. Elle était d’ailleurs la seule ville à avoir son kiosque parmi les 300 exposants réunis par l’APCHQ. «On est présent pour vendre nos développements résidentiels», explique Geneviève Faucher, porte-parole de la Ville. Cette présence s’inscrit dans une offensive promotionnelle printanière qui se décline aussi à la radio et dans les journaux. Cette fois, Saint-Raymond faisait la promotion de quatre projets urbains et quatre en milieu rural, de quoi satisfaire l’acheteur potentiel. «Cela fait plusieurs années qu’on y va et on a des résultats», confirme Geneviève Faucher. Elle ajoute que la Ville en profite pour faire aussi de la promotion touristique et industrielle. «S’ils n’achètent pas un terrain, peut-être viendront-ils dans la Vallée Bras-du-Nord», suggère Mme Faucher.