Des élèves explorent les métiers pendant la relâche

Des élèves explorent les métiers pendant la relâche

La formation professionnelle n’est pas une voie de garage à la fin du secondaire. Le Centre de formation de Portneuf veut la valoriser en offrant aux élèves de vivre une expérience dans trois métiers durant la semaine de relâche. C’est une première dans la région de Québec, dit le directeur du Centre de formation de Portneuf, Éric Bard. Le CFP, en collaboration avec les trois écoles secondaires de la région, propose aux élèves de s’initier au soudage-montage, à l’électricité et à la mécanique automobile durant trois jours pendant la relâche. Selon M. Bard, l’objectif est de promouvoir la formation professionnelle dans des métiers en pénurie de main-d’œuvre et de donner la chance aux jeunes de découvrir des métiers qui pourraient répondre à leurs affinités. L’activité cible les élèves des secondaires 3 à 5, mais les plus jeunes sont aussi admis. Un élève peut participer aux trois ateliers, choisir celui qui l’intéresse le plus ou expérimenter celui qu’il connaît le moins moyennant 20$ par jour. Ils ne feront pas qu’observer, ils utiliseront les équipements, assurent les responsables. On croit que ces trois journées d’exploration ouvriront de nouveaux horizons sur le choix de carrière. Selon la directrice de l’école Louis-Jobin à Saint-Raymond, Stéphanie Giguère, l’école veut valoriser le diplôme d’études professionnelles (DEP) et défaire le préjugé qu’on suit une formation professionnelle par dépit. Selon M. Bard, l’activité fait un lien entre les matières scolaires au secondaire et leur utilité dans l’exercice des métiers de formation professionnelle. «Cela permet de donner un sens à l’apprentissage au secondaire», soutient Éric Bard. C’est une façon de répondre à la question «à quoi ça sert d’apprendre ça» que se posent les élèves, ajoute-t-il. Selon les responsables, cette activité donnera aussi un petit élan pour terminer l’année scolaire à un moment où la motivation faiblit. Selon le directeur de l’école secondaire Saint-Marc, Frédéric Pagé, une vingtaine d’élèves ont démontré un intérêt pour l’activité. Il a été agréablement surpris. «Ils ne voient pas ça comme de l’école», dit-il. Un autobus partira des trois écoles secondaires pour faciliter le transport des participants.  

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