C’est cette année que Cap-Santé réaménage son hôtel de ville. Mais les subventions devront être au rendez-vous pour que le projet de 4 M$ se réalise, signale le maire Denis Jobin. La mise à niveau de l’édifice est le plus gros projet du programme triennal d’immobilisations totalisant 9 M$ pour 2017. Les citoyens en sauront plus lors de la rencontre d’information ce soir, 20 février. Cap-Santé prévoit aussi injecter 2 M$ dans l’asphaltage et 2 M$ dans le prolongement du réseau d’aqueduc, entre autres dans le rang Saint-Joseph. Elle poursuivra les travaux de rajeunissement de son réseau d’aqueduc et l’amélioration de la qualité de l’eau produite à l’usine de filtration. Plusieurs projets d’aménagement sont envisagés. La Ville verdira le stationnement de l’école Bon-Pasteur. Les travaux de 110 000$ seront réalisés avec la commission scolaire et une subvention de 30 000$ de l’ancien Pacte rural. Des aménagements seront effectués pour 124 500$ dans le parc Pré-Vert. La Ville n’a pas abandonné l’idée d’acquérir le Manoir Allsopp pour l’intégrer au projet de parc régional. Enfin, elle réserve 450 000$ pour encourager les promoteurs immobiliers à enfouir les fils. L’investissement se remboursera par une taxe de secteur. Même si la construction diminue, la population augmente à Cap-Santé, signale le maire Denis Jobin. Photo – Courrier archives Cap-Santé a connu une deuxième diminution de suite dans la construction, avec 12 mises en chantier. Le maire Denis Jobin souligne que cette diminution contraste avec la hausse constante de la population qui est passée de 3417 en 2015 à 3464 en 2016. «Un des marqueurs les plus importants est le nombre d’élèves, il y en aura plus de 300 en 2018», signale-t-il. Il indique qu’il ne reste que 4 des 22 terrains du rang Saint-Joseph. Des projets de développement sont en élaboration. Hausse de taxes Le conseil a adopté en décembre un budget de 4 256 031$, en baisse de 1%. Le compte de taxes pour la maison moyenne, évaluée à 202 000$, augmente de 37$, rapportant 126 000$ de revenus supplémentaires pour compenser des baisses d’autres sources. Cette hausse respecte l’objectif du conseil qui est de ne pas dépasser le taux d’inflation 2%, ce qui a été réalisé pour la troisième année, indique le maire Jobin. La hausse est attribuable à la taxe foncière, dont le taux passe de 79,5 à 81,3¢ du 100$ d’évaluation. Le tarif d’aqueduc monte de 5$, à 220$, celui d’égout, de 4$, à 132$, tandis que celui des matières résiduelles diminue de 7$, à 164$. Les taxes pour la réfection de l’aqueduc (rue Piché et route 138) et pour la vidange de l’étang diminuent légèrement. Les propriétaires des rues Berry, Langevin et Mercier vont pouvoir reprendre leur souffle en 2018 puisque c’est cette année qu’ils paient pour la dernière fois la taxe de 960$ pour les travaux d’assainissement des eaux effectués il y a 10 ans.
