Les ambulanciers de Québec ont déclenché une grève de 72 heures, mais ceux de Portneuf ne se joignent pas à eux pour l’instant. Selon la présidente du Conseil central de Québec-Chaudières-Appalaches de la CSN, Ann Gingras, les ambulanciers de Portneuf ont un mandat de grève, mais n’ont pas encore arrêté la date du débrayage. La centaine d’ambulanciers affiliés à la CSN de Donnacona, Saint-Marc-des-Carrières Saint-Ubalde et Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier portent depuis quelques semaines les pantalons de camouflage en remplacement du pantalon d’uniforme. Selon Mme Gingras, les grèves se sont en alternance dans les régions. Ceux de la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ) qui couvrent la ville de Québec ont déclenché la grève à minuit le 10 février et ceux de Charlevoix débrayeront à leur tour mardi. Les travailleuses et les travailleurs du secteur préhospitalier de Québec joignent le mouvement provincial de grève visant à faire débloquer les négociations pour le renouvellement des conventions collectives qui sont échues depuis deux ans. Les ambulanciers sont à bout de patience, dit Mme Gingras. Leur convention collective est échue depuis deux ans. Ils espèrent que cette grève donnera un coup de pouce aux négociations qui sont complètement bloquées, selon la présidente du Conseil central de la CSN. « Malheureusement, il semble actuellement que la grève soit le seul moyen pour nous faire entendre», explique le président de l’Association des travailleurs du préhospitalier de Québec (ATPH–CSN), Frédéric Maheux, dans un communiqué. Les ambulanciers respecteront les services essentiels et répondront aux appels, mais n’effectueront plus de tâches administratives.