VTT à Saint-Alban: une décision rendue en mars

VTT à Saint-Alban: une décision rendue en mars

Des citoyens de Saint-Alban voient d’un bon œil l’ouverture d’un sentier de VTT toutes saisons en empruntant les routes municipales, d’autres sont méfiants. La municipalité tranchera en mars. Le club Aventure Quad a demandé à la municipalité de Saint-Alban la permission de circuler sur ses routes dans le but de raccorder les sentiers arrivant de Saint-Thuribe et de Notre-Dame-de-Montauban. La municipalité a consulté sa population le 23 janvier avant d’accorder ou non le droit de passage. Le maire Bernard Naud juge que la rencontre à laquelle ont assisté une quarantaine de personnes a été «positive». «C’était très important pour le conseil municipal de connaître le pouls de la population», a-t-il expliqué. Les commentaires ont éclairé les membres du conseil municipal, a poursuivi le maire. Selon M. Naud, les citoyens de Saint-Alban sont majoritairement en faveur de l’ouverture d’un sentier sur une base annuelle. Il reste encore quelques citoyens qui craignent que le changement à la règlementation entraîne un flot important de VTT dans le secteur et ouvre la porte aux quadistes indisciplinés. Selon le maire, il existe déjà un couloir entre le parc régional et le cœur du village pour permettre aux quadistes d’accéder aux commerces. C’est un projet pilote qui a bien fonctionné, dit-il. Un citoyen préoccupé par l’ouverture du sentier sur une partie du rang des Grondines juge que la consultation a été détournée et il se dit très déçu. Selon Mathieu Santerre, le conseil a laissé la parole à des quadistes de Québec et les participants avaient été mal informés sur l’objectif de la consultation croyant une possible fermeture des sentiers actuels. Selon M. Santerre prône le maintien de la règlementation actuelle sur les VTT. Cette solution aurait l’avantage d’éviter les risques et les inconvénients tout en maintenant la circulation des VTT à Saint-Alban. Il répète que le club Aventure Quad n’a pas agi comme un bon citoyen corporatif dans ce dossier et a menti à la population en indiquant que son intervention avait pour but d’interdire les VTT à Saint-Alban. «Je souhaite que ma municipalité accorde ce droit uniquement si elle y voit plus d’avantages que d’inconvénients pour ses citoyens et si le promoteur se comporte en bon citoyen corporatif», a-t-il fait valoir par lettre au maire Naud.

Partager cet article