Saint-Raymond veut appuyer ses entreprises

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond veut appuyer ses entreprises

Le comité d’achat local de Saint-Raymond a profité de sa campagne du temps de fêtes pour dévoiler, le 6 décembre, les résultats d’un sondage maison réalisé le printemps dernier. Son objectif était de connaître les préoccupations des entrepreneurs locaux afin de les aider à s’outiller pour atteindre leurs objectifs.

«On avait intuitivement la compréhension des enjeux de la communauté d’affaires, mais maintenant on a des faits pour élaborer des stratégies d’affaires plus efficaces», a déclaré Johane Boucher, présidente de la Corporation de développement de Saint-Raymond.

Le comité d’achat local, qui regroupe huit partenaires, a sondé 150 entreprises. Ses conclusions sont basées sur un taux de réponse de 50%, a indiqué Matthew Gagné, directeur du développement à la Corporation.

Ce qui préoccupe le plus les entrepreneurs c’est de compter sur des employés bien formés et les garder. L’accès à des sources de financement, la concurrence en ligne et le service à la clientèle arrivent pas très loin derrière.

Les préoccupations des entrepreneurs sont d’autant plus significatives que plus de 50% des répondants possèdent une petite ou très petite entreprise de cinq employés et moins. Parmi les points positifs: 70% sont en affaires depuis plus de 11 ans et 80% présentent une santé financière de bonne à excellente.

Les organismes économiques de Saint-Raymond appuient déjà les entrepreneurs. La Chambre de commerce régionale le fait avec des formations très appréciées, a rappelé son directeur Louis-Maxime Renaud. «Maintenant, les données nous donnent une idée précise des besoins», a souligné qui note également une méconnaissance des ressources existantes. «C’est notre devoir de les faire connaître aux entrepreneurs», a-t-il ajouté.

«[L’objectif de] la Corporation de développement est d’augmenter l’agilité de nos entreprises pour qu’elle s’adaptent et soient efficaces en main-d’oeuvre, dans les ressources et pour la concurrence. Le rôle de la corporation c’est d’augmenter le nombre d’employés dans les entreprises et leur chiffre d’affaires», a souligné Johane Boucher.

Première pour le comité d’achat local

Si un comité promeut depuis plusieurs années l’achat local, c’est la première fois qu’il fait un si large consensus, a souligné Gaétan Borgia, de Borgia Boîte à outils.

Le comité regroupe depuis l’an dernier la Chambre de commerce régionale, la Société de développement commercial (SDC) et celle de Place Côte Joyeuse, en plus des médias locaux (Impression Borgia et CJSR), du Cinéma Alouette et de la Ville de Saint-Raymond, représentée par sa Corporation de développement et son service des communications. Les rencontres mensuelles sont des tables rondes où «on se dit les vraies choses, sans filtre», affirme Matthew Gagné, de la Corporation de développement.

Des entreprises enracinées

Enfin, les entreprises de Saint-Raymond ne font pas que faire tourner l’économie, elles sont enracinées et le démontrent en soutenant concrètement la collectivité par des commandites.

Plus de 50% donnent plus de 1000$ par ans à des organismes, indique le sondage. Cet engagement fait dire à Johane Boucher que si «l’importance de l’achat local est critique pour la santé de nos entreprises, je dois acheter local parce que j’en profite en bout de ligne».

 

 

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