Route des arts et saveurs: moins de monde, plus de ventes

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Par Mathieu Hardy
Route des arts et saveurs: moins de monde, plus de ventes

En faisant halte à l’atelier-boutique de Marie-Claude Savard, sur la rue des Érables, le public a pu démystifier le processus de fabrication de sa gamme de 40 savons artisanaux.

«J’ai reçu une centaine de personnes pendant les trois jours», a estimé Mme Savard, qui compte répéter l’expérience l’an prochain. «Je trouve ça désolant que ça ait été suivi de la fin de semaine des Journées de la culture», a commenté l’artisane qui a participé aux deux rendez-vous et qui appréhendait la baisse d’achalandage soulevée par les 38 exposants.

Moins de monde, plus de ventes

Avant même de produire le bilan exhaustif de cette troisième virée culturelle et gourmande, son président Michaël Landry constate, avec les commentaires des participants, une augmentation des ventes, assez pour satisfaire la majorité des artisans malgré la baisse d’achalandage.

Programmée du 8 au 10 octobre pour s’étaler sur les trois jours du congé de l’Action de grâce, la durée de la Route des arts et saveurs a été étirée, comme en 2015. L’essai n’a cependant pas été fructueux, a admis M. Landry. 

Beaucoup de gens se sont frappé le nez et étaient mécontents d’arriver devant des portes closes lundi, alors qu’ils visitaient des artisans qui avaient choisis de n’ouvrir que deux jours, a-t-il déclaré en entrevue. Il confirme le retour à la formule d’origine de deux jours l’an prochain. La date reste à déterminer, mais la Route des arts devrait avoir lieu entre les Journées de la culture et l’Halloween.

Se démarquer

Initié à la fin de 2013 par l’artiste-peintre de Portneuf Suzanne Claveau, le projet de la Route des arts a depuis fait son chemin et doit maintenant se démarquer pour durer. 

Souhaitant en améliorer la visibilité, Michaël Landry envisage la création d’un circuit «qui permettrait au public de visiter les membres toute l’année», citant l’exemple de Charlevoix. Ce projet parallèle permettrait à la Route de se distinguer des marchés publics «qui pullulent», selon lui.

 

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