Selon la CBJC, 609 saumons, dont 404 grands, ont remonté la rivière. Ce résultat est très encourageant, ont fait savoir les dirigeants de la Corporation. Seule la montaison de 2011 a été meilleure avec quelque 440 grands saumons sur les 755 capturés.
Les saumons adultes ont été capturés dans des fosses au pied du barrage McDougall à Pont-Rouge pour être transportés près de leurs sites de reproduction pour la troisième année consécutive. Cela devrait être la dernière. La CBJC devrait retrouver sa passe migratoire à Cap-Santé l’an prochain avec la reconstruction du barrage Donnacona d’Algonquin Power.
La CBJC prévoyait une grosse montaison quelques semaines avant le début de la montaison. Elle a capturé six saumons de moins qu’en 2015, mais les grands saumons (redibermarins qui ont passé plus d’un an en mer) étaient au rendez-vous. L’an dernier, les madeleineaux (saumons qui ont passé un an en mer) étaient remontés en grand nombre. Selon le chargé de projet à la CBJC, Antoine Rivière, les redibermarins sont de meilleurs géniteurs.
Le saumon dans la Jacques-Cartier se porte bien, mais son nombre est toujours sous le seuil de conservation fixé, indique la CBJC. Une étude réalisée plus tôt au printemps dans la rivière a permis d’estimer le taux de survie des œufs jusqu’aux saumoneaux à 3,4%, deux fois supérieur à celui observé dans les rivières témoins de la Côte-Nord et de la Gaspésie.
Un échantillonnage par pêche électrique a aussi été réalisé en aval de Pont-Rouge. Les résultats confirment que des géniteurs s’y sont reproduits depuis le bris du barrage de Donnacona, mais le très faible nombre d’alevins retrouvés (deux en deux ans) semble confirmer la thèse que ce secteur n’est pas propice à la reproduction.
