Pont-Rouge salue ses religieuses

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Par Mathieu Hardy

Des centaines de citoyens, d’anciens pensionnaires et d’élèves qui les ont côtoyés ont assisté à cet au revoir émouvant.

Dans un préambule à l’office religieux présidé par le curé Gilles Laflamme, toute l’implication des religieuses a été présentée par Christiane Lesage, une ancienne élève et ex-directrice de l’école du Perce-Neige.

Arrivée à Pont-Rouge en 1904, la communauté religieuse fondée par Marie-Louise-Élisabeth de Lamoignon, aussi appelée mère Saint-Louis, s’est rapidement intégrée à la vie paroissiale.

L’ouverture de l’école normale Saint-Joseph, où les religieuses ont formé des enseignants entre 1946 et 1972, est l’événement le plus marquant de la chronologie. En 1974, l’école normale est devenue la résidence des Soeurs de la Charité de Saint-Louis, et ce, jusqu’au 1er septembre dernier, jour de leur déménagement à Lévis.

«C’est pour nous une peine, une déception, un certain deuil», a dit le curé Laflamme en s’adressant aux religieuses.

«J’ai toujours été très fier […] de préciser que ma formation avait été réalisée [à l’école normale de Pont-Rouge]», a pour sa part témoigné Simon Julien, ancien directeur général de CS de Portneuf.

«Je trouve ça réjouissant que la paroisse ait pu prendre cette initiative. Ce qui a été fait nous montre tout l’amour des citoyens. L’histoire de la paroisse comme l’histoire de la congrégation, à Pont-Rouge, c’est tissé ensemble», a commenté soeur Alberte Piché, supérieure provinciale, à la fin de la cérémonie.

Malgré la décision de quitter Pont-Rouge, cinq religieuses demeureront dans la région. Elles seront relogées à Neuville, Donnacona et Pont-Rouge. Une soixantaine d’autres déménageront à Lévis, à la résidence Louise-Élisabeth.

 

 

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