La nouvelle structure remplace le pont de bois et d’acier construit en 1914 et qui permettait de relier les municipalités de Sainte-Christine et de Saint-Alban.
Le vieux pont présentait des déficiences structurales et des problèmes d’érosion aux quatre coins d’appui, selon le ministère des Transports du Québec (MTQ) qui a payé la totalité de la facture.
La construction du nouveau pont s’est déroulée des mois de juin à décembre 2015. Les travaux ont duré un mois de plus que prévu.
Selon le député Michel Matte, la présence de roc nécessitant du dynamitage et une inondation ont causé des problèmes. Les coûts prévus initialement ont été «légèrement dépassés», a indiqué le député.
Le maire de Saint-Christine-d’Auvergne, Raymond Francoeur, a laissé entendre que la durée des travaux a été «assez ardue pour les citoyens du rang Saint-Georges», mais que le «résultat est assez extraordinaire». Les automobilistes ont dû emprunter un chemin de détour durant des mois.
Selon Jean-François Saulnier, directeur régional au MTQ, le projet a permis de tester une nouvelle technologie pour les ponts de cette dimension. Le pont est constitué d’une dalle en béton armé préfabriquée en trois parties.
Le nouveau pont est large de 8 mètres, comparativement à un peu plus de 6,5 mètres auparavant et il est plus élevé d’un mètre au-dessus de la rivière. Les dispositifs de retenue ont été améliorés. Sa portée est de 20 mètres et il n’y a plus de restrictions de charges en vigueur.
«Le réseau routier développe l’économie», a mentionné M. Matte. Des entreprises forestières et acéricoles sont actives dans le secteur.