Les premières séances se déroulent à Saint-Jean du 8 au 10 août. C’est à cet endroit qu’est prévu le terminal maritime du pipeline.
Des audiences doivent avoir lieu dans dix villes réparties dans six provinces jusqu’au mois de décembre prochain. L’ONÉ s’arrêtera à Montréal du 29 août au 2 septembre et à Québec, du 3 au 7 octobre.
Un total de 337 intervenants seront entendus par les dirigeants de l’Office national de l’énergie et pourront poser des questions à l’entreprise TransCanada.
L’oléoduc Énergie Est long de 4500 kilomètres transporterait 1,1 million de barils de pétrole de l’Alberta au Nouveau-Brunswick.
Après les audiences, l’ONÉ devra remettre un rapport au gouvernement du Canada sur le projet au plus tard le 16 mars 2018.
Projet de loi 106
Par ailleurs, Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin a demandé aux maires de la MRC de Portneuf et à celui de Saint-Augustin-de-Desmaures de se prononcer contre le projet de loi québécois sur les hydrocarbures.
Selon le groupe, le projet de loi 106 contient des articles inacceptables, dont l’article 55 qui permettrait que tout territoire pour lequel des droits de prospection ont été accordés soit exproprié par une entreprise pétrolière ou gazière, si le propriétaire refuse de négocier une entente.
Les opposants croient de plus que le projet de loi ouvre non seulement la porte à l’exploitation des hydrocarbures classiques, mais aussi à l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste.
«Si cette loi est adoptée, personne ne sera plus maître chez soi, les régions seront gérées par des partenaires financiers d’ailleurs, l’environnement ne sera plus que de la matière exploitable et les cibles de réduction des gaz à effet de serre du Québec ne seront plus que vagues promesses oubliées», critique Stop Oléoduc par voie de communiqué.
Les opposants pressent les élus municipaux de manifester leur opposition, car ils craignent que le projet de loi soit adopté rapidement à l’automne.