Une chanteuse de Cap-Santé au Festival de jazz de Montréal

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Par Denise Paquin
Une chanteuse de Cap-Santé au Festival de jazz de Montréal

Elle a chanté mardi, le 5 juillet, avec un groupe d’étudiants en musique de l’Université Laval sur deux scènes du prestigieux festival. «Nous jouerons en formule sextet avec deux vocalistes», avait expliqué avec enthousiasme celle qui vient de terminer sa première année d’études en chant, interprétation jazz. Le groupe était à la place Heineken à 13h puis sur celle du Complexe Desjardins, à 17h.

Le Festival de jazz est une nouvelle étape dans la carrière naissance de la chanteuse dont elle pose les pierres une à une depuis son adolescence. D’abord en côtoyant son père percussionniste, Eddy. «On a toujours eu une bonne connexion, on échange beaucoup sur la musique», dit-elle. Puis au fil de ses études.

Après des cours de chant populaire au secondaire, elle a pris contact avec le jazz au cégep où elle a obtenu un DEC en musique et chanson du Campus Notre-Dame-de-Foy. L’Université Laval a reconnu son expérience et elle y fera son baccalauréat en deux ans plutôt qu’en trois.

L’hiver dernier, Laura a remporté au sein d’un quartet étudiant le concours de jazz organisé par sa faculté et dont le prix est de jouer au Festival de jazz de Montréal.

En parallèle, l’admiratrice d’Ella Fitzgerald et de Roberta Gambarini multiplie les associations avec des musiciens afin de vivre des expériences musicales, développer son répertoire et sa voix.

Elle chante, par exemple avec le groupe Tune up, composé de cinq étudiants. «On prend les chansons pop et on se les approprie en jazz ou bossa», explique-t-elle.

En duo avec François Rioux, le guitariste des Lost Fingers, elle approfondit le répertoire des années 1980 et 1990. Leur duo a joué pour la première fois au Clarendon, à Québec, en février. «On est vraiment sur la même longueur d’onde sur la façon qu’on joue, on se complète bien», dit-elle, ajoutant qu’elle a envie de former un duo qui dure. Ce pourrait être avec le guitariste qui étudie au doctorat en guitare à l’Université Laval.  

Laura Godin estime aussi avoir trouvé son mentor en Raphaël Zaldivar. Après l’avoir entendue en audition d’entrée à Laval, le professeur de piano a eu l’idée de la faire chanter au célèbre bar de jazz Upstairs, à Montréal. «On a fait des standards jazz, de la musique brésilienne que j’aime vraiment. Il y avait du monde, l’ambiance était le fun et j’ai vraiment apprécié. J’étais vraiment chanceuse de me faire offrir ça», raconte celle qui aime faire jazzer les chansons.

Laura Godin sait que le jazz n’est pas la voie la plus facile au Québec, mais elle cultive une véritable passion. «Les projets que je fais m’excitent beaucoup et je suis vraiment contente de faire ce que je fais», conclut la Capsantéenne qui enseigne aussi à l’École de musique Desjardins de Donnacona.

 

Cet article a été modifié le 7 juillet.

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