Huit personnes ont perdu la vie dans sept accidents sur les routes de Portneuf en 2015, rapporte la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). On compte aussi 22 blessés graves et 223 blessés légers dans les 758 accidents survenus dans la MRC. Le nombre de blessés graves, de blessés légers et d’accidents matériels est semblable à celui de 2014.
Cinq personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route dans la MRC Les Chenaux, trois dans la MRC Mékinac et deux dans La Jacques-Cartier.
Les accidents survenus dans la MRC Les Chenaux l’an dernier ont été beaucoup plus meurtriers même si leur nombre est comparable à 2014. On déplore aussi plus de blessés graves. Le nombre de décès a doublé dans la MRC de la Jacques-Cartier, révèle le bilan de la SAAQ, qui fait aussi état d’un plus grand nombre de blessés légers malgré une baisse du nombre total d’accidents. La MRC Mékinac présente un bilan positif par rapport à 2014. Le nombre de décès n’a pas augmenté (3) et le nombre de blessés graves et légers a diminué pour un nombre d’accidents similaire à celui de l’année précédente. Le bilan révèle 14,5 accidents par 1000 habitants dans Portneuf, 10 pour 1000 dans La Jacques-Cartier, 19 dans Mékinac et 13 dans la MRC Les Chenaux.
La SAAQ déplore 361 décès dans l’ensemble du Québec, soit 39 de plus qu’en 2014. Dans la région de la Capitale-Nationale, il y en a eu 27, en hausse de 5 par rapport à l’année précédente. On rapporte aussi 3040 blessés, une augmentation de 9,4% sur 2014. On compte 150 blessés graves et 2890 blessés légers, mais dans tous les cas, c’est moins que la moyenne de 2010 à 2014.
Bien que le nombre d’accidents soit en augmentation par rapport à 2014, le bilan 2015 constitue le 2e meilleur enregistré au Québec depuis 1945, selon la SAAQ. Il survient après huit ans d’amélioration. Malgré tous les efforts consentis, les progrès réalisés en sécurité routière demeurent fragiles, admet la présidente et chef de la direction de la Société de l’assurance automobile du Québec, Nathalie Tremblay. Elle croit que la baisse du prix de l’essence et les conditions climatiques plus clémentes ont créé un contexte propice aux déplacements et peuvent expliquer cette hausse du bilan.
