Luc Plamondon redécouvre «la maison d’Augustine» à Saint-Raymond

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

«J’ai été ému, en entrant, d’entendre le piano sur lequel j’ai appris le piano», a déclaré en entrevue Luc Plamondon, de retour dans son patelin pour redécouvrir la maison de sa professeure de piano, alors qu’il avait huit ans.

Le grand homme derrière Starmania et Notre-Dame-de-Paris a redécouvert la maison qu’il a achetée et cédée à la Ville en 2011. Son geste a mené à création de la Fondation Plamondon. Et après des années d’attente, Luc Plamondon est le précurseur d’un grand rêve pour la communauté artistique et culturelle de Saint-Raymond.

Du rêve à la réalité

«Je suis content que ce rêve ait été réalisé! Au départ, je l’ai fait pour sauver et la maison et tout de suite, l’idée d’en faire un centre culturel s’est développée. J’ai été présent depuis le début et je le serai encore», a déclaré M. Plamondon aux porteurs du projet de restauration.

Six ans de démarches et de travaux auront été nécessaires pour renipper de fond en comble cette maison en briques de la rue Saint-Joseph, construite en 1908 par Joseph Bureau, le grand-père d’Augustine, s’est souvenu le maire Daniel Dion. La Ville a reconnu la Maison Plamondon comme l’un de ses monuments historiques en 2011, après quoi elle s’est  impliquée financièrement dans le projet de restauration en 2013, a-t-il rappelé.

«La Maison Plamondon restaurée, plusieurs en ont rêvé, plusieurs en ont parlé et nous, nous l’avons réalisé», a lancé M. Dion, avec la volonté qu’elle devienne «l’épicentre voué à la promotion de la culture, à la création artistique et à la mémoire des gens qui ont marqué l’histoire de la Ville».

Pour transformer la maison d’Augustine en un milieu de diffusion culturelle, la Fondation Plamondon a pu compter sur une subvention du ministère de la Culture de 309 500$ en 2014 et, l’an dernier, le ministre libéral Laurent Lessard lui a versé 25 000$ provenant de son budget discrétionnaire. Cet argent s’ajoute au financement quinquennal de 300 000$ de la Ville, sans compter les dons du public.

«Il faut mesurer ce projet à long terme. Toutes les sommes investies le sont pour aujourd’hui, mais aussi pour demain. Cette maison est là pour rester. C’est vraiment un lieu qui servira longtemps», a assuré le président de la Fondation, Normand Génois.

Des activités semblables à celles qui animeront la Maison Plamondon au cours de l’été ont suivi le dévoilement. La première exposition, «Saint-Raymond tout feu, tout flamme», pourra y être visitée tous les jours dès le 30 juin.

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