Selon le regroupement, la rivière Jacques-Cartier est trop fragile pour l’oléoduc Énergie Est. Les récents glissements de terrain près de la rivière ne laissent planer aucun doute quant à la dangerosité du projet de la compagnie TransCanada, dit l’organisme.
Anne-Céline Guyon, porte-parole de Stop oléoduc, signale que, selon une étude de l’École polytechnique, la rivière Jacques-Cartier est classée parmi les plus vulnérables en termes de risques pour la qualité de l’eau et à cause de l’instabilité du lit et des berges qui pourrait affecter directement l’intégrité du pipeline.
«Considérant le niveau élevé des risques hydrotechniques, l’instabilité des rives et des activités érosives de la rivière Jacques-Cartier, Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin encourage les deux candidats à la mairie de Donnacona à se positionner publiquement et de façon claire contre le projet Énergie Est», ajoute l’organisme par voie de communiqué.
Stop oléoduc déplore que le conseil municipal de Donnacona n’ait pas voté de résolution d’opposition au projet de TransCanada, «comme l’ont déjà fait plus de 300 villes et municipalités au Québec».
Le regroupement, qui rappelle que TransCanada prévoit la construction d’une station de pompage à Donnacona, reprend aussi des éléments du mémoire de la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) déposé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le projet comme arguments.
Selon Stop oléoduc, le mémoire mentionne qu’en cas de fuite ou de déversement à la station de pompage, il y aurait un risque de contamination de l’eau de surface et de la nappe phréatique qui s’écoule jusqu’à la rivière aux Pommes, et ensuite dans la rivière Jacques-Cartier qui alimente la ville comme source pour l’eau potable.