La coopérative d’orientation pastorale de Saint-Raymond (COOP) s’associe au prêtre Gaston Membéré pour présenter ce documentaire le 12 février, à 19h, au centre multifonctionnel.
M. Membéré à fait son stage à la paroisse l’an dernier. Aujourd’hui, le prêtre oeuvre au Montmartre canadien, à Québec, et est porte-parole du Mouvement de paix au Congo.
«C’est troublant ce qui se passe à l’Est de la République du Congo. Ce trouble nous pousse à agir, à agir urgemment», explique dans un communiqué le prêtre qui souhaite sensibiliser les Portneuvois aux exactions qui sont commises dans son pays d’origine.
«Sa famille souffre beaucoup de la guerre. Il veut parler des atrocités qui se passent là-bas», a indiqué au Courrier Jacquelin Genois, membre de la COOP. Il précise que l’entrée au film sera gratuite, mais qu’une contribution volontaire sera demandée. Ces dons aideront le prêtre à publier son propre livre sur le sujet.
Le film «L’homme qui répare les femmes», interdit au Congo, révèle l’étendue des atrocités commises contre les femmes dans un pays où le viol est devenu une arme de guerre. Le Dr Denis Mukwege consacre sa vie à «réparer» physiquement et psychologiquement les victimes dans son hôpital spécialisé à Panzi. «Il essaie de redonner aux femmes leur dignité», dit Jacquelin Genois.
Région parmi les plus pauvres de la planète, le Congo est devenu un champ de bataille pour ceux qui veulent s’approprier son sous-sol riche en matières premières. Les violences visent en particulier les femmes, dans le but de détruire les familles et les communautés.
En 20 ans, 6 millions de personnes sont mortes, près de 2 millions ont été déplacées et des centaines de milliers de femmes ont été violées.
En juin 2015, l’Assemblée nationale du Québec a été le premier parlement au monde à nommer le génocide du Congo en votant une résolution condamnant les crimes commis dans ce pays.