Plus de pouvoirs aux villes, moins aux pétrolières

Par cpierredrolet
Plus de pouvoirs aux villes, moins aux pétrolières

Québec solidaire applaudit ce courage. Quel soulagement de constater que certains voient clair dans le jeu de l’industrie pétrolière et gazière: non seulement aucune retombée économique n’a été démontrée, mais les dangers pour nos terres agricoles, notre eau et nos milieux naturels sont nombreux.

Malheureusement, en vertu de diverses lois canadiennes et québécoises, les industries peuvent opérer dans votre cour arrière presque comme si elles étaient chez elles. L’approbation finale de tout projet appartient au gouvernement canadien, qui exige le strict minimum de la part de l’industrie.

Les villes ne peuvent pas compter davantage sur le Parti libéral du Québec pour faire respecter leur volonté. À la fin de l’été, Québec a même accordé des permis à TransCanada pour mener des levées sismiques terrestres prévues dans des zones près de la réserve naturelle des Battures de Saint-Augustin-de-Desmaures.    

Comme vous, je pense que Portneuf et Saint-Augustin-de-Desmaures devraient pouvoir refuser qu’un oléoduc rempli de pétrole sale de l’Alberta mette en péril vos sources d’eau potable.

En attendant, seule la pression citoyenne peut renverser la vapeur. Vous avez raison de dire non et d’exiger autre chose comme projet de société. Au nom de Québec solidaire, je vous dis merci et vous promets que nous serons toujours à vos côtés. Si nous travaillons ensemble, citoyens, groupes écologistes et élus municipaux et provinciaux, l’oléoduc de TransCanada ne passera pas chez vous.

Manon Massé

députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques,

porte-parole en environnement de Québec solidaire

 

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