Les élus municipaux de Saint-Raymond ont adopté une résolution qui mentionne que la ville se retrouve enclavée et «sa population prise en otage» en période de travail, lors du retour à la maison, puisqu’il faut plusieurs minutes pour traverser les municipalités de Pont-Rouge ou de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.
Ils rappellent que les principales routes d’accès que sont les routes 365 et 367 traversent ces municipalités pour joindre l’autoroute 40 et la route 138. Ils précisent que tous les gens qui utilisent les services médicaux qui doivent obligatoirement se donner à Québec ainsi que les travailleurs qui voyagent quotidiennement en direction de Québec, les villégiateurs et les touristes empruntent ces routes.
Le conseil rappelle que les villes de Pont-Rouge et de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier se sont développées fortement au cours des dernières années et que des boulevards urbains avec multiples accès et lumières de rues ont été aménagés par le ministère des Transports. Le résultat est qu’il faut maintenant plusieurs minutes pour traverser leurs centres-villes, indique la résolution.
Le maire Daniel Dion a précisé que la demande a été adressée aux élus de Saint-Raymond par des citoyens. «Ce n’est pas normal que ça prenne 20 minutes pour traverser Pont-Rouge», a-t-il mentionné.
Les conseils municipaux de Saint-Léonard et de Rivière-à-Pierre ont adopté des résolutions similaires, signalant que ce sont des milliers de villégiateurs qui accèdent à leurs territoires par ces voies.
Circulation
Selon l’Atlas des transports du ministère des Transports du Québec, 7800 automobilistes circulaient en moyenne quotidiennement sur la route 365 à l’entrée nord de Pont-Rouge en 2012. Entre le centre-ville et l’autoroute 40, le chiffre atteignait 10 000 véhicules.
La même année, 12 000 véhicules circulaient sur la route 367 au centre-ville de Sainte-Catherine à chaque jour. De Saint-Raymond, il y avait en moyenne quotidiennement 6800 véhicules sur la 365 et 4100 sur la 367.
Réponse
La réponse du ministère des Transports n’a pas tardé et elle est négative. «Le Ministère nous a dit que ce n’était pas dans les plans. Mais on ne lâchera pas le morceau, on va continuer de les talonner», a dit le maire Dion, qui n’écarte pas la possibilité d’une pétition pour appuyer la demande.
