Le libéral David Gauvin, victorieux dans la défaite

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Par Denise Paquin
Le libéral David Gauvin, victorieux dans la défaite

«Ça, pour moi, c’est une grande victoire. J’étais dans un état d’euphorie, très très heureux», a déclaré David Gauvin au lendemain du scrutin. «J’aurais aimé représenter les électeurs de Portneuf – Jacques-Cartier, mais je respecte le verdict populaire», a ajouté le candidat qui remercie les électeurs qui l’ont appuyé, son équipe et sa compagne Émilie qui l’ont soutenu durant toute la campagne.

Le candidat libéral a attendu les résultats du scrutin avec sa famille et des amis à Grondines. Ensuite, il a rejoint l’équipe libérale à Québec pour «célébrer la belle victoire» ainsi que l’élection de l’économiste Jean-Yves Duclos, dans Québec, et de Joel Lightbound, dans Louis-Hébert, «un jeune avocat qui représente le renouveau en politique», dit-il.

David Gauvin a terminé la course au 3e rang  avec 13 322 votes, soit 21,5% des voix. En terme de votes, c’est le meilleur score du Parti libéral depuis l’élection de Claude Duplain en 2000 (17 877 voix). En 2001, les libéraux avaient remporté seulement 3463 votes.

«Au Canada, on a assisté à la renaissance du Parti libéral. Dans Portneuf – Jacques-Cartier, on peut également dire qu’il y a eu une renaissance du parti», déclare M. Gauvin qui a faisait campagne depuis un an comme candidat officiel.

Il considère que les électeurs ont bien compris le message social du Parti libéral. «Oui, redonner de l’air à la classe moyenne, mais aussi sortir les enfants de la pauvreté et redonner la dignité à nos aînés, deux autres points de notre plateforme qui m’étaient particulièrement chers. Sur le terrain, la réponse a été très positive», indique le candidat.

David Gauvin estime que la population a apprécié le ton et la transparence de son parti, qui a osé annoncer des déficits, par exemple. «Les gens ont démontré clairement qu’ils ne veulent plus de la vieille politique. En 2015, ils veulent de nouvelles idées, ils sont informés, ils veulent se sentir écoutés par leurs politiciens et c’est ça le pari qu’on a fait dès le début de la campagne. Je suis tellement content que ça ait porté ses fruits parce que c’était un travail d’équipe, aussi dans la région de la Capitale-Nationale», déclare-t-il.

Le Parti libéral a quatre ans pour appliquer son programme et faire ses preuves. «Je suis convaincu que ce qu’on a dit on va le faire. Avec ce qui s’est passé lundi, on va voir des changements majeurs dans la façon de gérer nos propres affaires et la façon dont on va être perçus à l’international», affirme David Gauvin.

Lui, sera-t-il au rendez-vous en octobre 2019? «Je ne peux pas me projeter quatre ans, par contre, je vais prendre du temps pour la famille et rester très impliqué dans ma communauté et au sein du parti. J’ai Portneuf – Jacques-Cartier tatoué sur le coeur», conclut-il.

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