On a fait grand état de ses paroles concernant le vote ethnique et très peu du second segment touchant les puissances de l’argent. Quand saurons-nous la vérité sur les dépenses électorales cachées du comité du Non? Rappelons-nous que le référendum a été perdu par seulement 54 228 votes.
À quand une enquête publique indépendante qui répondrait aux questions suivantes :
– quel fut le rôle du Conseil de l’unité canadienne? A-t-il utilisé du financement occulte pour le camp du Non?
– Qui a financé le «rassemblement d’amour» du 27 octobre 1995, trois jours avant le scrutin? Rappelons-nous que ces «cupidons canadiens» ont voyagé avec Air Canada et Via Rail, deux sociétés fédérales, à l’époque.
– Comment expliquer le nombre anormal d’attributions de la citoyenneté canadienne à des nouveaux arrivants au Québec, dans les semaines qui ont précédé l’événement?
– Combien d’argent illégal a été utilisé par les organisateurs fédéraux du Non sous prétexte qu’ils n’étaient pas assujettis à la loi référendaire du Québec?
– Je m’arrête ici dans mon questionnement, mais pas avant d’avoir posé la question cruciale: le référendum de 1995 a-t-il été volé par les fédéralistes? Plusieurs personnes semblent le croire de plus en plus.
Quand les coupables de ce détournement démocratique seront-ils sanctionnés? Par respect pour M. Parizeau, les gouvernements se doivent de faire la lumière sur ces agissements ténébreux qui ont placé le Québec sur une voie d’évitement et de faiblesse.
Marcel Perron
Neuville