La CBJC sera prête pour la montaison

La CBJC sera prête pour la montaison

«On a bien travaillé l’an dernier, mais cette année on sait où on s’en va», a déclaré le directeur général de la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC), Antoine Bourke. La montaison intensive commencera dans deux semaines environ et Algonquin Power et la CBJC utiliseront la même méthode de capture que l’an dernier, mais mieux préparées, les deux organisations croient en capturer plus avant qu’ils atteignent les gorges Déry à Pont-Rouge.

Une barrière sera réinstallée entre la route 138 et l’autoroute 40 pendant un mois, le temps de la montaison intensive. Cette barrière a été installée en 2014 alors que la montaison avait déjà commencé et le saumon a eu le temps de passer. La CBJC en avait récupéré 126 au barrage Mc Dougall à Pont-Rouge où une cage de capture a été construite dans la passe migratoire cette année et estimait qu’une cinquantaine de saumons étaient restés au pied de la gorge. Selon M. Bourke, les agents de la faune exerceront une surveillance accrue près des installations.

M. Bourke explique que la CBJC veut capturer le saumon avant qu’il se rende aux gorges. La cage faciliterait le travail des employés si des saumons franchissaient la première barrière à Donnacona. Selon le directeur général, le transport du saumon vers les sites de frai est primordial pour sa survie dans la Jacques-Cartier.

La CBJC a amorcé la 2e année de son étude sur le suivi des saumoneaux en dévalaison. Ce projet permet une évaluation du taux de survie en rivière des poissons ensemencés et l’acquisition de connaissances sur les caractéristiques biologiques des saumons. Les saumoneaux dévalent la rivière Jacques-Cartier de la fin mai au début de juillet après 2 ou 3 ans en rivière pour retourner en mer.

La pêche au saumon atlantique est toujours interdite dans la Jacques-Cartier à cause des faibles retours de géniteurs. Les saumons adultes et les saumoneaux doivent être remis à l’eau sous peine d’amende. Des panneaux d’identification situés le long de la rivière permettent de différencier une petite truite d’un saumoneau.

 

 

 

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