Biennale internationale du lin 2015: 100 jours de créativité dans Portneuf

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin

Deschambault-Grondines et Saint-Raymond accueillent l’événement dans six sites d’exposition. Même si le vernissage des expositions a lieu le 20 juin, le public aura droit à un avant-goût de la créativité des artistes puisque pour la première fois l’événement accueillera des artistes en résidence.

La Biennale se mettra donc en marche le 8 juin avec l’arrivée de ces artistes qui seront à l’oeuvre jusqu’à l’ouverture des expositions. Huit œuvres seront créées sur place. La BILP veut donner l’occasion au public de rencontrer les artistes et découvrir les mécanismes de la démarche créatrice, une façon de revaloriser le travail artistique «souvent mésestimé ou mal compris», de l’avis même des commissaires Lalie Douglas et Barbara Wisnoski.

Ces deux créatrices de Montréal explorent elles-mêmes la notion de travail dans leur démarche artistique. Elles ont invité les artistes à approfondir le sujet dans leur création. Des artistes du Québec, de l’Argentine, des États-Unis, des Pays-Bas et de la Belgique, entre autres, offriront le résultat de leur propre recherche dans plusieurs médiums.

Le président de la BILP 2015, Donald Vézina, est persuadé que l’événement unique au Québec contribue à ouvrir de nouveaux horizons en matière culturelle et sociale, en tissant des liens entre la culture et les gens. Il espère d’ailleurs que les Portneuvois et les visiteurs viendront en grand nombre découvrir les lieux d’exposition tout comme la beauté de la région de Portneuf.

Deux volets d’un même thème

L’exposition «Magie ou métier? Art as Magic or Art as Work?» étalera les oeuvres de production textile d’une quinzaine d’artistes sur les sites historiques du Vieux Presbytère, à l’église et au Moulin de La Chevrotière à Deschambault-Grondines.

Ces oeuvres sont liées au passage du temps et à l’effort, aux cycles naturels de la terre et à l’histoire des habitants de la région. Celles présentées au Moulin de La Chevrotière font appel aux traditions et s’interrogent sur la valeur des matériaux comme aux critères qui définissent un travail comme étant utile ou inutile.

Les créations des six artistes qui seront installées à l’église, à la chapelle Thiboutot et à l’agora du Pont-Tessier à Saint-Raymond mettront en lumière le travail invisible, les savoir-faire qu’on oublie et les traditions qu’on délaisse.

La journée de l’ouverture des expositions sera marquée par plusieurs performances. Auparavant, les organisateurs invitent le public à assister à une conférence sur le travail et la valeur qu’on lui accorde avec l’historienne Evelyne Ferron le 12 juin, à 19h30, au Moulin de La Chevrotière à Deschambault-Grondines.

Il est possible d’obtenir toute la programmation en consultant le site Internet www.biennaledulin.com. De plus, c’est dans le site qu’on trouvera les boutons pour réserver sa place dans l’autobus ou une boîte à lunch pour le vernissage le 20 juin.

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