Selon les informations diffusées, André Gosselin était sur les rangs, appuyé de partenaires, pour racheter les Serres du Saint-Laurent en difficultés financières. Son offre a été rejetée et celle des Serres Sagami, jugée plus intéressante par le séquestre de la firme Raymond Chabot.
Selon M. Gosselin, l’offre retenue ne se qualifiait pas. Il prétend que des investisseurs ontariens se profileraient derrière la transaction et que la Loi de protection du territoire agricole n’aurait pas été respectée. La limite pour des investisseurs non résidents du Québec de 1000 hectares de superficie cultivable par année serait outrepassée.
Par voie de communiqué, Stéphane Roy, président de Savoura, Sagami et Biologico, maintient que l’entreprise est québécoise. «Pour l’acquisition, Sagami a obtenu du financement de source ontarienne en échange d’une participation minoritaire dans l’entreprise», lit-on dans la réplique de l’entreprise.
Le dirigeant «insiste pour rappeler que peu importe la structure de l’entreprise, l’important est que Sagami-Savoura-Biologico reste sous contrôle québécois, qu’au-delà de 300 personnes continuent de travailler à la production de tomates […] et que l’objectif de l’entreprise est plus que jamais d’augmenter la production au Québec».
M. Roy qualifie «d’attitude de mauvais perdant» les affirmations de M. Gosselin «qui allègue, sans fondement, que la Loi de protection du territoire agricole ne serait pas respectée avec la récente transaction».