D’ailleurs, le premier ministre Harper s’est immiscé dans le débat des armes à feu en légitimant l’usage de ces armes dans un contexte de légitime défense et de protection de la propriété privée.
Par cette déclaration, le chef d’État conservateur a ajouté des munitions au barillet de ceux qui prétendent que la résolution de conflits réside dans l’appui sur la détente de la peur.
Le Canada, et plus précisément le Québec, n’adhère pas à cette vision d’une société qui considère l’autre comme un ennemi potentiel dont il faut se méfier. Si un bon nombre de Québécois partagent le mode de vie américain, ils rejettent cependant les valeurs de cette société violente qui a garanti le port d’armes dans sa Constitution.
Pour contrecarrer l’utilisation de la lâcheté démagogique de la peur par nos gouvernements, je propose plutôt l’utilité d’un débat démocratique sur ces questions de sécurité.
Marcel Perron
Neuville