Il s’en est fallu de peu

Par cpierredrolet
Il s’en est fallu de peu

Le 9 mars, vers 16h45, je circulais dans le sentier menant de Sainte-Christine à Portneuf. Après avoir passé la route du 29 vers le sud, j’étais dans une courbe tournant sur ma droite quand, soudain, une motoneige a surgi à haute vitesse à ma rencontre, circulant à sa gauche, donc face à moi.

Le conducteur a donné un violent coup sur le guidon et moi de même pour éviter la collision. Il a continué sur le même train tout comme son compagnon qui le suivait. Je les entendais s’éloigner vers le nord sans ralentir.

J’ai alors pensé à mon passe-temps bénévole que je fais depuis plusieurs années, soit celui d’opérateur de surfaceuse. Je travaille justement dans ce sentier que j’avais surfacé le même jour en matinée.

Si j’avais conduit cette machine au lieu de ma motoneige, fort probablement que la liste des victimes de la motoneige se serait encore allongée, car à la vitesse qu’ils allaient, je n’aurais jamais eu le temps d’immobiliser la machine.

Le champ de vision est très restreint à cet endroit à cause d’un boisé très dense sur le côté ouest.

Quant à vous, mes deux champions, si vous continuez de même, on ne vous verra jamais au Grand Prix de Valcourt. Tout ce qu’on peut espérer c’est que vous ne ferez pas d’innocentes victimes.

Malheureusement, vous n’êtes pas les seuls à manquer de jugement en conduisant ces machines souvent trop puissantes.

 

Bernard Maltais

Club de motoneige Grand Portneuf

 

 

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