Spécialiste de l’administration publique, M. Gignac arrive à Pont-Rouge avec 25 ans d’expérience comme cadre à la Ville de Québec. Il a gravi les échelons pour devenir directeur d’ExpoCité en 2012.
«Ce que j’aime, c’est gérer des projets, des individus», affirme avec enthousiasme Pierre Gignac qui, comme son prédécesseur, demeure à Québec. «Avec 150 employés, un budget de 12 millions $ et un PTI de 9 millions $, c’est un beau défi», ajoute-t-il.
Travaillant dans les deux dernières années comme gestionnaire et chargé de cours en administration publique, le quinquagénaire souhaitait revenir dans le milieu municipal. «Pont-Rouge est une organisation à échelle humaine. Il y a de beaux défis de développement en région», souligne M. Gignac qui souhaite aussi collaborer avec les organismes régionaux, comme la MRC et le CLD.
Les deux principaux défis qui lui ont été confiés sont ceux du développement de la ville et de l’organisation du travail. «Il faut développer la ville et le faire intelligemment avec les services qui vont avec, le résidentiel et l’économique», affirme M. Gignac.
Pont-Rouge amorce la phase 9 du développement du Jardin qui prévoit la construction de 1000 unités résidentielles. La nouvelle station d’épuration, construite au coût de 6 millions $, est en service. La vente de terrains commence.
Le conseil municipal lui a également demandé de réviser l’organisation du travail, d’évaluer les processus, les coûts et la satisfaction des citoyens.
«Pont-Rouge propose une grande qualité de vie sans les inconvénients de la grande ville. C’est ça qu’il faut continuer à développer», conclut M. Gignac.
Confiance du conseil
Comme dirigeant d’ExpoCité, M. Gignac a fait parler de lui dans les médias en juillet 2013. La nouvelle de son licenciement pour avoir octroyé un contrat sans avoir respecté le processus d’appel d’offres a fait la manchette.
Invité à s’expliquer en entrevue, M. Gignac a indiqué au Courrier que le service municipal qui gère les infrastructures et les activités sur le site d’ExpoCité est «un dossier complexe» et que la nouvelle de son licenciement a pris des proportions exagérées.
Le maire Ghislain Langlais affirme que le bilan du nouveau directeur de la Ville ne doit pas être terni par «une erreur administrative». «M. Gignac possède les compétences et l’expérience pour diriger l’administration de la Ville, et ce, sans équivoque», a déclaré le maire Langlais dans un communiqué.
Pierre Gignac a aussi toute la confiance du conseil municipal qui avait retiré la sienne à son prédécesseur, Jacques Bussières. Les deux parties se sont entendues à l’amiable en décembre sur son départ après 10 ans à la ville.
Les élus ont adopté à l’unanimité l’embauche de Pierre Gignac le 2 février. Il a commencé une période de probation qui se terminera le 3 novembre.
