L’opération Rafale blanche a déferlé sur Portneuf

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy
L’opération Rafale blanche a déferlé sur Portneuf

Il n’est pas le seul à avoir été intrigué par la présence des hélicoptères et des chars de l’armée canadienne dans la région entre le 19 et le 27 janvier. De nombreuses familles ont profité de la journée portes ouvertes pour mieux comprendre la mission des soldats qui y participaient, mais aussi pour découvrir l’utilité de l’artillerie expliquée par un groupe de militaires, dont le soldat Frédérick Plante, de Saint-Raymond.

«Rafale blanche sert à nous outiller pour survivre à l’extérieur dans des conditions hivernales», a expliqué le spécialiste en systèmes d’information des communications de l’armée de terre participait. Il participait pour la deuxième fois à l’exercice Rafale blanche depuis qu’il travaille sur la base militaire de Valcartier. Pendant toute la durée de l’exercice, il a assuré le maintien des communications radio en surveillant 24 heures sur 24 les systèmes de données avec deux autres collègues. Un travail qui l’a parfois obligé à dormir à l’extérieur dans des conditions de froid extrême.

Lors des portes ouvertes qui avaient lieu simultanément à Pont-Rouge, Saint-Basile, Saint-Raymond et à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, la population a pu rencontrer du personnel du 5e Régiment du génie de combat, du 21e Régiment de guerre électronique, du 5e Peloton de police militaire et du 430e Escadron tactique d’hélicoptères.

«C’est valorisant pour nous de rencontrer la population pour lui montrer c’est quoi le matériel et pour lui expliquer, par un accès privilégié, notre mandat de protéger la population canadienne lors d’une opération domestique et pas seulement dans le cadre d’une guerre conventionnelle», a souligné l’officière des affaires publiques de la Défense nationale, Delphine Bonnardot.

L’exercice militaire annuel Rafale blanche, qui se tenait pour une première fois sur le territoire des MRC de Portneuf et de la Jacques-Cartier, a impliqué 2800 soldats en plus d’un peloton de l’armée polonaise et un autre de l’armée française.

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