Après deux ans de Commission Charbonneau à entendre parler de fraudes organisées, planifiées par les partis politiques, les ingénieurs, les entreprises en construction et autres, nous avons entendu parler de fraudes au niveau des CPE, d’organismes religieux libres d’impôts qui n’en seraient pas, d’un «citoyen-médecin/député-ministre» qui s’en est mis plein les poches légalement, de cadres supérieurs du gouvernement retraités depuis un jour et immédiatement réembauchés au gros salaire et j’en passe.
À prendre connaissances de tous ces vols, car il s’agit de vols, la fameuse phrase du Grand-Théâtre prend de plus en plus de sens pour moi qui paie naïvement mes impôts et qui n’encourage pas le travail au noir: «Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves? C’est assez!» Et je ne parle même pas des collusions, fraudes reliées aux projets informatiques du gouvernement et des syndicats qui disent ouvertement être au courant de fraudes, collusions de leurs supérieurs et qui n’osent même pas les déclarer.
Je ne crois pas au comité de discipline, au syndic des associations de professionnels qui voient au bon respect du code de déontologie de leurs confrères. Ces gens sont biaisés: de même formation, ils font partie de la même association de membres qu’ils sont susceptibles d’incriminer, de suspendre. Seul un comité de citoyens avec la formation appropriée est à même de surveiller et de pénaliser adéquatement les fautifs de ces associations. Oui, il est fort probable qu’ils ne seraient jamais invités au party de Noël, à la journée annuelle de golf de l’association. Pas grave!
Pierre Drolet
Neuville